Après le coup d'Etat militaire intervenu le 22 mars, le Mali est coupé en deux. Et le MNLA semble dominé par Aqmi et Ansar dine, qui souhaitent instaurer la charia dans l'ensemble du territoire du Mali. Et, depuis la situation reste confuse pour bon nombre de Maliens qui se demandent qui contrôle quoi au Nord de notre pays ou les intérêts sont divergents.
[caption id="attachment_59057" align="alignleft" width="310" caption="Moussa Ag Assarid"]

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Invité sur France 24 le mercredi 4 avril, le porte-parole du MNLA en France, Moussa Ag Assarid non moins écrivain et auteur du roman " Il n’y a pas d'embouteillage dans le Désert " a menacé de combattre les soldats de la CEDEAO s’ils débarquent sur leur «territoire». " Nous sommes prêts à discuter et dialoguer avec quiconque. Seulement, nous ne pouvons pas admettre que des militaires étrangers au Mali et à l'Azawad viennent sur notre territoire pour combattre la rébellion touareg. S'il y a une intervention, il y aura une coalition touareg " a averti Moussa Ag Assarid. Selon lui, les violences sont terminées à l'égard de l'armée malienne depuis la prise de Tombouctou. " La seule chose qui nous reste maintenant est la sécurisation de notre territoire " a-t-il indiqué. Avant d'ajouter "nous menons un combat légitime. Nous ne sommes pas des va-t-en guerre et nous savons ce que nous faisons". Concernant la prise de Tombouctou par Ansar-dine, Moussa Ag Assarid précise que si les islamistes veulent entrer dans la légalité, ils peuvent présenter leur projet politique et c'est aux Azawadiens de décider " a-t-il souligné.
Rappelons que suite à la prise par les rebelles d'une partie du Mali, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) a examiné les modalités d'une intervention militaire.
De même, les chefs d'Etat-major des pays de la Cédéao étudient actuellement le déploiement d'une force régionale.
Ramata TEMBELY