Mali: reprise des discussions à Ouagadougou pour un accord avec les Touareg
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Le représentant de l'Union africaine au Mali Pierre Buyoya (g) arrive au palais présidentiel de Ouagadougou pour assister à une rencontre entre le président Compaoré et les rebelles touareg, le 10 juin 2013
© AFP[/caption] Les discussions ont repris jeudi à Ouagadougou pour parvenir à un accord entre le pouvoir malien et les rebelles touareg occupant Kidal, dans le nord du Mali, a-t-on appris de source proche de la médiation burkinabè. Le chef de la diplomatie burkinabè Djibrill Bassolé a retrouvé la délégation conjointe touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et du Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA), a indiqué à l'AFP cette source. Il devait s'entretenir ensuite avec les diplomates qui l'assistent au nom de la communauté internationale. La délégation des autorités maliennes est attendue dans la journée dans la capitale burkinabè, selon la même source. Lancées le 8 juin par le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur régional, les négociations ont pour objectif de permettre un retour de l'armée malienne dans la ville de Kidal (nord-est) dans la perspective de la présidentielle prévue le 28 juillet dans tout le Mali. D'intenses tractations menées par M. Bassolé et ses partenaires internationaux, venus rencontrer mercredi à Bamako le président malien par intérim Dioncounda Traoré, ont échoué à convaincre le régime malien de signer l'accord élaboré à Ouagadougou. Attendu en début de semaine, un accord n'est désormais plus espéré avant quelques jours. Selon des participants, les négociations bloquent surtout, du côté des autorités maliennes, sur le cantonnement et le désarmement des combattants touareg, et sur la question des poursuites engagées contre des chefs rebelles, que Bamako refuse de lever. Les rebelles touareg se sont installés fin janvier à Kidal à la faveur de l'intervention militaire française contre les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda. Les jihadistes avaient pris en 2012 le contrôle du nord du Mali, s'alliant d'abord au MNLA qui avait lancé l'offensive, avant d'évincer ce mouvement dans la région.

© AFP[/caption] Les discussions ont repris jeudi à Ouagadougou pour parvenir à un accord entre le pouvoir malien et les rebelles touareg occupant Kidal, dans le nord du Mali, a-t-on appris de source proche de la médiation burkinabè. Le chef de la diplomatie burkinabè Djibrill Bassolé a retrouvé la délégation conjointe touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et du Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA), a indiqué à l'AFP cette source. Il devait s'entretenir ensuite avec les diplomates qui l'assistent au nom de la communauté internationale. La délégation des autorités maliennes est attendue dans la journée dans la capitale burkinabè, selon la même source. Lancées le 8 juin par le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur régional, les négociations ont pour objectif de permettre un retour de l'armée malienne dans la ville de Kidal (nord-est) dans la perspective de la présidentielle prévue le 28 juillet dans tout le Mali. D'intenses tractations menées par M. Bassolé et ses partenaires internationaux, venus rencontrer mercredi à Bamako le président malien par intérim Dioncounda Traoré, ont échoué à convaincre le régime malien de signer l'accord élaboré à Ouagadougou. Attendu en début de semaine, un accord n'est désormais plus espéré avant quelques jours. Selon des participants, les négociations bloquent surtout, du côté des autorités maliennes, sur le cantonnement et le désarmement des combattants touareg, et sur la question des poursuites engagées contre des chefs rebelles, que Bamako refuse de lever. Les rebelles touareg se sont installés fin janvier à Kidal à la faveur de l'intervention militaire française contre les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda. Les jihadistes avaient pris en 2012 le contrôle du nord du Mali, s'alliant d'abord au MNLA qui avait lancé l'offensive, avant d'évincer ce mouvement dans la région.
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bamakoisvraiPourquoi les candidats favoris aux elections présidentielles sont montent pas au creneau pour denoncer l'attitude irresponsable de la france, de la suisse et du Burkina. C'est maintenant qu'ils doivent prendre position au lieu d'attendre d'etre le medecin après la mort. Les maliens doivent juger les candidats par leurs faits. Aucun d'eux ne s'est prononcé sur le projet d'accord sachant que ce projet est un plan de partition du Mali. Mais comme les candidats comptent sur le soutien de la france, c'est normal qu'ils se taisent. Donc l'interet de la france passe avant l'interet du Mali.12 ansRépondreLike (0)
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CHAUVIN QUI PENSE QUE L'AVENIR DU MALI PASSE PAR UN LEADER FORT COMME IBKMA FOI,CHAQUE JOUR QUI SE PASSSE,ME LAISSE CROIRE QUE LE GOUVERNEMENT TRANSITOIRE MANQUE DE RIGUEUR POUR REGLER CE CAS MNLA.POURQUOI,JE DIS POURQUOI LA FRANCE A TRAVERS LE BURKINA FASO NOUS IMPOSE DES CHOSES QUI NE VONT DANS L'INTERET DU MALI.FRANCOIS HOLLANDE DISAIT DANS SON ALLOCUTION PRONONCEE A LA PLACE DE L'INDEPENDANCE,QUE LA FRANCE AVAIT INTERVENUE POUR SAUVEGARDER L'INTEGRITE TERRITORIALE DU MALI.MAIS POURQUOI CETTE MEME FRANCE SE RETROUVE A DEFENDRE L'INTERET DU MNLA.NOUS SOMMES ENTRE AFRICAIN,SI TU PACTISES AVEC L'OCCIDENT CONTRE UN FRERE AFRICAIN,DIS TOI QUE UN JOUR VIENDRA OU TU MORDRAS TOI-MEME LA BOUE. DE TOUTE FACON JE DEMANDE A LA SOCIETE CIVILE D'ETRE SUR LE QUI VIVE,ET A L'ASSEMBLEE NATIONALE D'EXIGER CET ACCORD SOIT APPROUVE PAR LE PEUPLE A TRAVERS UNE VOIX REFERENDAIRE,QUITTE A PROLONGER LA DATE DES ELECTIONS.12 ansRépondreLike (0)
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Soldat Raté<strong>LE FAMEUX ACCORD DANS SON INTEGRALITE ...</strong> Le Gouvernement d’union nationale de transitionde la République du Mali, d’une part,etLa coordination du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA)d’autre part,ci-après dénommés les Parties ; Préambule Soucieux de rétablir et de maintenir la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire national et particulièrement dans les régions du Nord du Mali ; Réaffirmant leur détermination à édifier un Etat de droit démocratique et prospère, garantissant les droits de tous les citoyens et un développement harmonieux et durable au Mali ; Réaffirmant leur attachement à la Constitution de la République du Mali du 25 février 1992 ; Déterminés à trouver une solution politique juste, équitable et durable à la crise au nord du Mali par la voie du dialogue et de la négociation ; Réaffirmant leur attachement au principe de l’intangibilité des frontières tel que consacré par l’Acte constitutif de l’Union Africaine ; Soucieux de préserver l’unité nationale et l’intégrité territoriale de la République du Mali ; Déterminés à assurer un développement socioéconomique équitable et équilibré de toutes les régions du Mali dans le respect de la diversité de ses communautés ; Conscients de la nécessité de promouvoir une véritable réconciliation nationale comme fondement d’une paix durable au Mali ; Profondément attachés aux valeurs de la démocratie, de la bonne gouvernance, de la justice, de la promotion et de la protection des droits de l’Homme conformément aux instruments internationaux y relatifs ; Désireux de conjuguer leurs efforts et leurs énergies par le dialogue et la concertation afin de doter le Mali d’institutions républicaines et légitimes à travers l’organisation des élections présidentielles en juillet 2013 ; Considérant les revendications exprimées par les groupes armés du nord du Mali relatives aux causes profondes de la crise ; Se référant aux buts et principes consacrés par la Charte des Nations Unies, l’Acte constitutif de l’Union africaine et le Traité révisé de la CEDEAO ; Réaffirmant leur engagement à respecter les principes du communiqué fait à Ouagadougou le 4 décembre 2012 à savoir : - le recours au dialogue et à la négociation pour le règlement politique de la crise pour une solution définitive et équitable de la crise ; - le respect de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale du Mali ; - le respect de la forme républicaine et la laïcité du Mali ; - le respect des droits de l’Homme, de la dignité humaine, des libertés fondamentales et religieuses ; - la protection de patrimoine culturel ; - le respect de l’égalité entre les citoyens maliens ; - le rejet de toute forme d’extrémisme et de terrorisme ; - le respect des communautés maliennes. Déterminés à lutter contre le terrorisme, l’économie criminelle et l’impunité sous toutes ses formes ; Réaffirmant leur engagement à respecter la résolution 2100 du 25 avril 2013 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur le Mali, les décisions pertinentes du Conseil de paix et de sécurité de l’UA et de la CEDEAO sur le Mali ; Sous les auspices de SEM. Blaise COMPAORE Médiateur de la CEDEAO et de SEM Goodluck Ebele Jonathan, Médiateur associé, et avec la facilitation de l’Union Africaine, de l’ONU, de l’Union Européenne, de la France, de la Suisse, de l’Algérie, de la Mauritanie et du Niger. Conviennent de ce qui suit : CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES Article 1 Les parties signataires du présent Accord décident d’engager le processus de dialogue pour la sortie de crise au Mali en deux phases : 1- avant les élections présidentielles ; 2- après les élections présidentielles et la mise en place du Gouvernement. Article 2 Les parties acceptent l’organisation des élections libres et transparentes sur toute l’étendue du territoire. A cet effet, elles s’engagent à créer les conditions requises pour permettre l’organisation et la tenue des élections présidentielles en juillet 2013 dans les régions du nord et particulièrement dans la région de Kidal. Article 3 Après l’élection du Président de la République et la mise en place du Gouvernement, les parties conviennent d’entamer un dialogue inclusif pour trouver une solution définitive à la crise. CHAPITRE II : CREATION DE CONDITIONS FAVORABLES A LA TENUE DES ELECTIONS PRESIDENTIELLES I. De la cessation des hostilités Article 4 Afin de créer les conditions sécuritaires propices notamment à l’organisation et à la tenue d’élections libres et transparentes sur toute l’étendue du territoire national, les parties s’engagent à arrêter définitivement toute forme d’hostilité et à observer un cessez-le-feu. Article 5 Le cessez-le-feu entrera en vigueur à compter de la date de signature du présent accord. Article 6 Les parties conviennent de mettre en place dès le lendemain de la signature du présen12 ansRépondreLike (0)
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HassamEntre nous dite moi en lisant bien ce document qui peut douter de l'impartialité du médiateur ? Le problème est que les maliens n'aiment pas les burkinabè et cela se ressent à travers les vomissures sur le président d'un pays voisin. Chers compatriotes ne vous en prenez pas aux autres , nos militaires refuses de se battre n'eut été l'intervention des french et des autre je n'ose imaginer la suite. Ne soyons pa myope BLAISE n'est contre nous mais plutot notre orgeuil qui est notre propre énnemis. Cordialement12 ansLike (0)
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sentinelleLA DIASPORA MALIENNE DE FRANCE VEILLE AU GRAIN/ UNE GRANDE MANIF EST PROGRAMMEE SAMEDI 15 JUIN 2013: Maliennes , Maliens et Amis(es), mobilisons-nous pour la sauvegarde de L’UNITÉ , la SOUVERAINETÉ et la DIGNITÉ du MALI, à Paris, ce samedi 15 juin, RV à 13h30 "GRANDE MARCHE POUR LA DIGNITÉ DU MALI " organisée par les associations APSM , CMFPAIX , CORENON , DYNAMIQ des FOYERS et MDDM . Départ Ambassade du Mali 89 rue du Cherche Midi 75006 PARIS Métro St Placide ligne 4/ Arrivée Ministère des Affaires Etrangères 37 QUAI D'ORSAY.12 ansRépondreLike (0)
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cliclacIls ont eu ce qu'ils voulaient les bandits et narcotrafiquants :-D :-D :-D :-D Ils partagent la même table que ns d'égal à égal 8-O 8-O 8-O Ils traitent avec ns comme si c'è 2 états qui se faisaient la guerre :( :( :( :( Cerise sur gateau la communauté dite inetrnationnale est prise en témoin :( :( :( :( après la prime à la casse accordée aux gangstaires de Kati, voici la prime au viol, assasinat et narco trafic12 ansRépondreLike (0)
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Soldat RatéFrère Cliclac... Le plus drôle ...est que ces b---atards armés etaient assis plein le cul dans la merde qu'ils ont chié eux même ... MAIS HÉLAS ... ON LES A AIDÉ À SE LEVER ... POUR NOUS ASSOIR DANS LA MERDE .... :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: Moussa Ag,...une nation entière se fait niquer par quelques vagabonds... mais ce n'est pas nouveau ... au moins DJONKISS n'a pas souligné leur "qualité" devant les micros ...et récompenser avec des millions ... PAUVRE MALI... FIDÈLE À TON DESTIN DE MALÉDICTION12 ansLike (0)
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sambpuAccords de Ouagadougou (texte integral) CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES Article 1 Les parties signataires du présent Accord décident d’engager le processus de dialogue pour la sortie de crise au Mali en deux phases : 1- avant les élections présidentielles ; 2- après les élections présidentielles et la mise en place du Gouvernement. Article 2 Les parties acceptent l’organisation des élections libres et transparentes sur toute l’étendue du territoire. A cet effet, elles s’engagent à créer les conditions requises pour permettre l’organisation et la tenue des élections présidentielles en juillet 2013 dans les régions du nord et particulièrement dans la région de Kidal. Article 3 Après l’élection du Président de la République et la mise en place du Gouvernement, les parties conviennent d’entamer un dialogue inclusif pour trouver une solution définitive à la crise. CHAPITRE II : CREATION DE CONDITIONS FAVORABLES A LA TENUE DES ELECTIONS PRESIDENTIELLES I. De la cessation des hostilités Article 4 Afin de créer les conditions sécuritaires propices notamment à l’organisation et à la tenue d’élections libres et transparentes sur toute l’étendue du territoire national, les parties s’engagent à arrêter définitivement toute forme d’hostilité et à observer un cessez-le-feu. Article 5 Le cessez-le-feu entrera en vigueur à compter de la date de signature du présent accord.12 ansRépondreLike (0)
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sambpuArticle 6 Les parties conviennent de mettre en place dès le lendemain de la signature du présent accord, une Commission Technique Mixte de Sécurité, présidée par le commandant de la MISMA/MINUSMA. Cette commission qui sera l’organe de prise de décision technique liée au cessez-le-feu, est chargée de : - observer le cessez-le-feu ; - élaborer, dans les 10 jours suivant la signature du présent Accord les modalités du cessez-le-feu incluant les arrangements sécuritaires, le cantonnement et le désarmement des groupes armés du nord du Mali ainsi que le redéploiement effectif des forces de défense et de sécurité du Mali ; - enquêter sur les violations du cessez-le-feu à travers les équipes mixtes de vérification et d’observation créées à cet effet ; - entreprendre le processus de vérification et de contrôle des arrangements sécuritaires. La Commission Technique Mixte de Sécurité sera basée au Mali. Article 7 La Commission Technique Mixte de Sécurité est composée de : - 04 représentants des12 ansLike (0)
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