Les journalistes édifiés sur la situation au Nord Mali : "Nous avons fait évacuer le camp de Tessalit pour préserver la vie des 1500 civils qui s'y trouvaient" dixit le Colonel Idrissa Traoré, Directeur de l'information et des relations publiques des Armées
Comme on le sait, le commandement militaire a décidé d'évacuer le camp de Tessalit dans la nuit du samedi 10 au dimanche 11 mars dernier. Ce qui avait été assimilé, par certains, à une fuite devant l'ennemi. A la faveur d'un point de presse, le directeur de l'information et des relations publiques des Armées (Dirpa), le Colonel Idrissa Traoré a édifié les médias sur la réalité des faits.
Dans le but d'édifier la lanterne de la presse - qui se demande parfois à quel saint se vouer tant les informations sont contradictoires - le directeur de l'information et des relations publiques des Armées (Dirpa) a invité la presse nationale pour un point de presse qui fut, dans l'histoire du Mali, l'un des plus brefs.
Il s'agissait, en effet, pour le premier responsable de la communication des Armées, de donner la version officielle suite au départ de nos troupes, dans la nuit du samedi au dimanche dernier, du camp de Tessalit, qui demeure un lieu stratégique dans le contrôle de la zone. Selon le Colonel Traoré, dans le camp de Tessalit vivaient quelque 1500 réfugiés, principalement des femmes et des enfants, dans des conditions qui devenaient de plus en plus intenables. Face à une telle situation et au vu du fait que les bandits armés sont à l'affût dans le but de prendre ledit camp, le commandement militaire a jugé utile d'évacuer le camp (civils et militaires) vers d'autres garnisons.
Il ne s'agit, d'après ce haut gradé, ni plus ni moins que d'un repli dans le but de sauvegarder la vie des populations civiles et ne pas les exposer aux balles et aux sévices des assaillants.
La localité étant depuis deux semaines considérée comme une zone de guerre. A en croire le Colonel Traoré, «c'est dans un but purement humanitaire que l'évacuation du camp militaire de Tessalit a été ordonnée». Actuellement, les personnes qui s'y étaient réfugiées sont donc en sécurité, hors de portée des bandits armés.
A d'autres questions dont les réponses auraient édifié davantage nos lecteurs, le Dirpa n'a pas souhaité répondre…pour le moment.
Mamadou Fofana
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