L’attaque de Goma-coura par le Mnla : La stratégie payante de l’armée nationale

21 March 2012 - 00:07
21 March 2012 - 01:04
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«Il est très important, et surtout capital, de ne pas tomber dans l’amalgame, car certains de nos compatriotes tamasheqs, arabes et maures ne sont pas des rebelles…», disait le président ATT après le soulèvement des populations face à ce qu’elles ont qualifié de passivité de l’Etat, par rapport à la situation au Nord. Et c’est à ce point précis que réside toute la complexité de la lutte contre les rebelles. En effet, avec l’ouverture et l’intégration des services d’Etat et de l’administration publique, toutes les composantes ethniques se sont rangées et ont occupé des postes de responsabilité à plusieurs niveaux. Mais, ce sont ces mêmes agents de l’administration publique, originaires du Nord, qui se sont retournés contre l’Etat, en rejoignant systématiquement les rangs de la rébellion. Et pour ce qui concerne l’attaque de la localité de Goma-Coura, elle était purement et simplement stratégique pour les rebelles. Et pire ! C’est le chef de la section de sécurité de l’armée sur place, le commandant Akly qui a pris la clé des champs pour rejoindre les rebelles avec toutes les informations, les consignes de sécurité, et surtout le dispositif logistique en place pour sécuriser la zone. Pour ceux qui ne le savent pas, Goma-Coura est la base d’énormes projets de construction de routes financés par l’Union Européenne, à plusieurs bâtons de milliards de nos francs. Et sur place, sont stockés d’énormes quantités de carburants pour le fonctionnement des machines et des bulldozers, des véhicules pour les travaux et autres matériels de la logistique militaire. Donc, un point important et très sensible de par les multiples «bonnes choses» qui existent sur le site. Ainsi, après avoir déserté les rangs de l’armée avec certains de leurs frères tamasheqs, les responsables de l’armée ont vite compris que ce dernier allait revenir attaquer, afin de pouvoir voler, comme à leurs habitudes, le matériel et surtout du carburant (le nerf de la guerre) qui y existe. Du coup, le dispositif a été tout de suite renforcé avec la multiplication par 5 de l’effectif se trouvant sur place et des moyens pour faire face une attaque de l’ARMADA REBELLE. En plus de ces points, ces hommes ont été placés en alerte rouge, car la stratégie du MNLA était connue de tous. Sans connaître ces nouveaux changements, le même officier déserteur, à la tête d’une colonne de rebelles est venu attaquer Goma-Coura. Quelques minutes de combats ont suffi pour que le rebelle déserteur et ses hommes se rendent comptent que les choses avaient beaucoup changé après leur départ et que, surtout, le dispositif avait évolué. Sans trop de questions, les militaires les ont bien botté le cul (les fesses), et, encore ! Comme à leur habitude, ils ont fui ; mais cette fois ci, chacun de son coté, en ordre dispersé, tellement que la riposte a été violente et  surprenante. Des pertes dans les rangs des bandits armés sont estimées. Certains, dont le chef déserteur s’est retrouvé en Mauritanie à travers la zone du Gourma, selon des sources concordantes. En tout cas, ils ne sont pas près de passer par Goma-Coura ces derniers temps. Nous sommes et resterons mobilisés derrière notre armée nationale. Moussa KONDO L'ATTAQUE DE DIRE PAR LES BANDITS ARMES L'honorable Nock Ag  ATTIA nous doit des explications Les villes de Diré et de Goudam ont été attaquées par les bandits armés  après la prise du Camp militaire de Tessalit. Et lors de l'attaque de la ville de Diré, les assaillants ont enlevés, pillés et volés des paisibles citoyens. Des véhicules aussi ont été enlevés. Selon des sources en provenance de Diré, et présentes sur les lieux au moment des attaques, l'un des chefs des bandits armés qui sont venus attaqués la ville aurait ordonné à ses hommes de ne pas toucher aux véhicules de l'honorable député Nock Ag ATTIA et celui de son fils qui étaient tous sur place dans la ville. Selon toujours notre interlocuteur, le chef des bandits armés aurait ajouté : ''ce sont les véhicules de nos gens..., il ne faut pas les toucher...'' avant d'ordonner à ses hommes d'aller chercher le Maire de la ville, qui nous savons, a des dents très élevées contre l'honorable et ses pratiques souvent peu orthodoxes. L'honorable député ATTIA connaissait-il les bandits armés qui ont attaqué Diré ? Quel lien existe-t-il entre eux? En tout cas, l'on se rappelle encore des propos fracassants du député Nock Ag ATTIA lors de la rencontre des membres de la COREN (Convention des ressortissants du Nord) qui disait que tout le monde connaissait les rebelles et sait où ils se trouvent... Etait-ce une manière de parler ou l'honorable les connaît réellement ? Aujourd'hui, le député ATTIA nous doit vraiment des explications au nom de beaucoup de choses. Nous y reviendrons! Moussa KONDO

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