Des soldats maliens, capturés par Iyad Ag Ghali, s’expriment dans une vidéo réalisée sur la prise du camp d’Ahuel –Hoc

Dans cette vidéo de propagande, diffusée sur le net par le mouvement islamiste dirigé par Iyad Ag Ghali, on y aperçoit une trentaine de soldats maliens. L’un d’eux affirme être un caporal de la Garde Républicaine. « Je suis le caporal Hassane Ould Dahma… de la 7^e compagnie du Groupement de la Garde Nationale », dit –il. Avant de poursuivre : « Nous partions en mission à Aguel –Hoc, lorsque nous avons eu un accrochage avec les combattants du mouvement Ancar Dine. C’est à l’Issue de cet accrochage que nous avons été faits prisonniers », dit –il. Sur la trentaine d’otages, on y dénombre 4 arabes, 2 touaregs et les 24 autres sont des sudistes. Dirigé par Iyad Ag Ghali, leader de la rébellion touareg des années 1990, le mouvement Ançar dine entend, désormais, occuper le terrain. Objectif : imposer l’application de la charia, la loi islamique, par la force. Mais surtout, créer une République islamique au Nord –Mali. Revendiquant l’attaque contre le camp d’Aguel-Hoc, le mouvement islamique, Ançar Dine revendique, aussi, la prise du camp militaire d’Amachach, situé à une quinzaine de Kilomètres de la ville de Tessalit, localité non loin de la frontière algérienne. Autres détails diffusés sur la prise du camp d’Aguel –hoc : un magasin de munitions sous le contrôle des assaillants ; tandis que dans la cour, on aperçoit un camion et un semi blindé en feu. Aussi, dans une interview, accordée la semaine dernière par le Chef de l’Etat au journal « Le Figaro », A.T.T. accuse le mouvement d’Iyad Ag Ghali de « crime de guerre », commis sur les soldats maliens, lors de l’attaque contre le camp d’Aguel –Hoc. Des dizaines de militaires maliens désarmés auraient été exécutés. Froidement ; Aux dernières nouvelles, un bataillon du Mouvement National de libération de l’Azawad (MNLA), dirigé par Bah Ag Moussa aurait intégré Ançar Dine. Avec armes et bagages. A Tessalit, ville occupée par les rebelles du MNLA, un local aurait été mis en place. Il serait chargé de gérer les affaires courantes de la ville. Selon nos informations, ce conseil serait dirigé par un ex –Officier de l’armée malienne, Brahim Bennah, un des principaux chefs de guerre de la rébellion touareg. Oumar Babi