Circulation routière : A Kati les gros porteurs gênent de plus en plus
A l’entrée de Kati juste après le péage en provenance de Kayes ou de Kita, les usagers de cette voie vivent un vrai cauchemar sur environ 3 à 5km parce que les autorités l’ont ainsi décidé en favorisant le mauvais stationnement des gros porteurs. Déjà sur une voie ou à peine deux véhicules peuvent se croiser, cet endroit à été choisis par les chauffeurs de gros porteurs pour stationner leurs camions sur les deux accotements. Ces camions sont stationnés pour des raisons diverses : qui pour attendre la nuit et pouvoir enfin circuler, qui pour faire les formalités douanières, qui pour même vaguer à des besoins personnels. Cette pagaille qui prend de plus en plus d’ampleur est entretenue et encouragé par les autorités en charge du trafic routier ainsi (Police, Douane) que la Mairie de Kati. A ce seul niveau sur environ une distance d’un km, il faut passer plus de temps que le voyage lui-même qui vous amène à Bamako ou ailleurs. En tout cas faites-y un tour n’importe quel jour pour le constater.
A qui profite tout ce désordre et pourquoi ? Va-t-il encore durer jusqu’à quand ? Certains usagers interrogés disent qu’il arrive même souvent que les véhicules à cause de l’embouteillage à ce niveau prennent même le risque de descendre par le ravin qui jouxte l’accotement droit en venant de Kayes. Ces camions qui sont mal garés obstruent et ce n’est pas facile de retrouver leurs conducteurs et les apprentis même ignorent souvent où ils sont. Ce désordre perpétuel et permanent profiterait en tout cas à ces conducteurs et aux propriétaires de ces véhicules, de grands commerçants ou opérateurs économiques tout tranquillement couchés à Bamako ou qui vaquent à leurs occupations sans n’être nullement gênés par cette circulation qui peut continuer à affecter le trafic des autres usagers.
Le paradoxe est que non lion de cet endroit, pullulent d’espaces vides assez large pouvant contenir tout ce flux de camions sans pour autant gêner la circulation routière au-delà du péage, à moins que la Mairie n’est déjà vendu ces terres aussi… et même si tel était le cas, il y a toujours moyen de solutionner à ce fléau qui fait la hantise des voyageurs. Pour bien faire, il n’est jamais tard, alors autorités de Kati, vous êtes fortement interpellés.
Mohamed COULIBALY
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