Auroscoop : Axe Bamako-Ouagadougou - Le Colonel Ag Mehdi extradé du Burkina au Mali
[caption id="attachment_49269" align="alignleft" width="310" caption="Le colonel Hassan Ag Mehdi"]
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Il y a moins d'une semaine encore, il incarnait le visage réel de la rébellion et du MNLA, à travers notamment ses dénonciations et prises de position contre le pouvoir malien. Il s'agit du Colonel Ag Mehdi qui était si confortablement installé au Burkina-Faso voisin qu'il s'estimait en droit de faire des révélations publiques sur son pays d'origine, une attitude inacceptable pour ancien haut responsable des services de sécurité d'un pays. Le très disert Ag Mehdi a finalement fait les frais de la bonne coopération entre Bamako et Ouagadougou et vient d'être extradé, selon des sources crédibles. Il faut simplement espérer qu'il répondra de ses déclarations audacieuses et de sa trahison car beaucoup d'autres de ses prédécesseurs sont jadis passés par là sans coup férir.

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antakamamaIl sera trés vite liberé contre des otages maliens ou etrangérs se trouvant au Nord. ATT doit vraiment vite trouver une solution ou partir dignement de là et le plus vite possible13 ansRépondreLike (0)
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adam70une balle dans sa tête voici sa declation: un ancien Haut fonctionnaire de Défense, ancien bandit intégré dans l’armée régulière, depuis la capitale burkinabè, s’en prend aux autorités du Mali 13 février 2012 Rubrique: Interview,Nord-Mali 23 réactions [-] Texte [+]Email Imprimer Partager20 C’est avec stupeur et indignation que le peuple malien a lu l’interview que l’ancien Haut fonctionnaire de Défense au ministère délégué auprès du Premier ministre, chargé du développement intégré de la zone Office du Niger, Hassane Ag Mehdy, a accordée au journal burkinabè l’Observateur paalga, le jeudi 9 février. Niant jusqu’à l’évidence, « le Colonel de salon » remet en cause tous les immenses efforts consentis par le peuple malien pour le développement des régions nord du Mali. Après avoir lu cette interview fantoche, nos frères Burkinabè, très solidaires avec le peuple malien, ont vigoureusement protesté si bien que le journal, dans sa parution suivante, a revu sa position. Mieux, le samedi 11 février, sur les antennes de RFI, le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibril Bassolé, a, officiellement, levé toute ambigüité sur la position de son pays: « L’intéressé a été interpellé par les services de sécurité pour au moins, s’expliquer sur ce qu’il a fait. personne ne pourra faire ce genre de déclaration dans l’impunité absolue ». Cette mise au point était d’autant plus attendue que l’écrasante majorité des Maliens était tombée des nues en lisant les déclarations malhonnêtes et mensongères du « Colonel fuyard » depuis le Burkina Faso, pays voisin, ami et, surtout, frère. Peut-on connaître qui est le colonel Jimmy ? - Je m’appelle Hassane Ag Mehdy, dit Jimmy, le Rebelle pour les intimes. Je suis colonel de l’armée malienne. Je vivais au Burkina, mais après les Accords de Ouagadougou de 1990, j’ai regagné mon pays, le Mali. Mais comme vous le savez, depuis quelques jours dans le nord du Mali, je suis devenu une cible. C’est pourquoi je suis revenu au Burkina. Quelles fonctions avez-vous occupées dans l’armée malienne ? - Dans l’armée malienne, j’ai assumé tous les commandements, de commandant du premier escadron jusqu’à commandant de région. C’est le plafond. J’ai servi aussi comme officier au Liberia durant la guerre que ce pays a connue. Dans quel cadre séjournez-vous au Burkina? - Je suis ici au Burkina pour des raisons évidentes. Comme je vous le disais tantôt, les derniers développements au Mali (Nldr ; la rébellion touarègue) ont fait que j’étais devenu une cible. Alors, j’ai décidé de trouver refuge quelque part. Mon choix a porté bien naturellement sur le Burkina Faso où je vivais, je vous le disais, bien avant les Accords de Ouagadougou dont je suis un des signataires. Je fais partie des derniers à avoir quitté le Mali. Vous dites que vous étiez devenu une cible. Qu’est-ce qu’on reproche au colonel que vous êtes ? - Ce n’est pas à moi seulement qu’on en veut, mais à toute la communauté touarègue et arabe. C’est devenu une guerre de couleurs. On a brûlé et cassé des pharmacies, des domiciles de conseillers du président, de ministres, etc. On sait que vous avez été un élément actif de la rébellion touarègue au Mali dans les années 90. Qu’en est-il aujourd’hui ? - J’ai participé activement à la rébellion de 1990. J’étais même chef de guerre et contrôlais toute une zone. Je n’ai pas participé aux accords de Tamarasset ni à ceux du pacte national. Après 1990, j’ai rejoint les rangs de l’armée régulière, mais aujourd’hui, je suis de nouveau dans la rébellion. Depuis une cinquantaine d’années, il y a toujours eu des remous dans cette partie du pays. Peut-on savoir ce que les Touaregs réclament exactement? - Vous savez, le problème touareg n’a pas commencé hier. Il date de 1963, mais jusqu’aujourd’hui, il n’a toujours pas trouvé sa solution. Les autorités maliennes n’ont jamais pris à bras-le-corps ce problème. Pire, on a même l’impression qu’on recule. Comment pouvez-vous comprendre que le Nord-Mali, qui représente les 2/3 du territoire avec un million de km2 et environ deux millions d’habitants, soit laissé à lui-même ? Pas d’eau, pas d’infrastructures socio-éducatives, pas de routes… Rien ! Quand vous arrivez dans cette partie du Mali, vous avez l’impression d’être dans deux pays différents. C’est inadmissible. Vous savez, le Touareg est un homme à la foi simple et compliqué. Les seules choses qui comptent à ses yeux, ce sont sa dignité et sa culture, en un mot, la considération. Si vous touchez à l’un de ces éléments-là, vous allez le croiser sur votre chemin. Aujourd’hui les populations de cette région, qui regroupe les Touareg, les Arabes, les Sonraï et les Peuls, en ont marre et veulent résoudre leurs problèmes par et pour eux-mêmes. Mais le président ATT a quand même essayé de résoudre le problème en déliant les cordons de la bourse pour financer par centaines de milliards de FCFA des projets dans cette partie du pays ! - Vous parlez de quels projets ? Nous, en to13 ansRépondreLike (0)
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krikriben si c'est reellement vrai c'est histoire je veux le soit disant protecteur de la patrie fasse un exemple d'impunité pour toute personne qui se leverai un jour pour faire crimes de ce genre au mali, qu'il soit pendu publiquement au stade devant le peuple !!!! pour dire aux reste des rebels que leur ne restera pas impuni.13 ansRépondreLike (0)
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gadiagakenMerci frère burkinabé! Seulement avec un ATT, on va bientôt apprendre que le colonel Mehdy se trouve en Algérie!13 ansRépondreLike (0)
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OsloNJOn va apprendre demain qu on a attrape ATT en train de lui masser les pieds, ce sont ses Maitres non?? :twisted: :wink:13 ansRépondreLike (0)
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Un malienc'est peut etre dejas fai :twisted: :twisted: :twisted: :twisted:13 ansLike (0)
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PouchkinHélas, c'est le genre de comportement qu'ATT n'aura jamais la dignité d'exercer. remettre `son pays d'origine des terroristes. Il a préféré les libérer contre un espion francais, Pierre Camatte. Avec, comme récompsnse l, un Sarkozy hypocrite et sournois qui aident les criminels contre le peuple malien.13 ansRépondreLike (0)