Attentat au Mali: les Bamakois entre révolte et inquiétude

8 March 2015 - 08:03
8 March 2015 - 08:03
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[caption id="attachment_846652" align="aligncenter" width="630"]Attentat au Mali: les Bamakois entre révolte et inquiétude Des personnels de santé devant le restaurant La Terrasse, au lendemain de l'attentat qui a tué 5 personnes, à Bamako, le 7 mars 2015.
REUTERS/Adama Diarra[/caption]

L'attaque du restaurant La Terrasse a eu lieu dans le quartier de l'Hippodrome, un quartier central de Bamako, où les réactions des habitants oscillent entre indignation, révolte, et inquiétude.

« Je suis indigné », « le Mali, ce n'est pas ça », « nous sommes tristes aujourd'hui ». Voilà le genre de phrases que l'on peut entendre en allant à la rencontre des habitants du quartier de l'Hippodrome depuis samedi matin. De la tristesse, de la colère, et beaucoup d'incompréhension : les habitants rencontrés ont du mal à se remettre de cette attaque inédite dans la capitale malienne. « Je suis indigné, affirme l’un d’entre eux. Ça ne fait pas honneur au peuple malien ». Un autre s’insurge également : « Nous sommes meurtris dans notre sang. Des choses comme ça, ça nous fait honte. Agresser des étrangers comme ça, ça ne nous plait pas du tout. Notre pays n’est pas comme ça. Tout le monde est fâché ici. On est triste. Vraiment. » Cellules dormantes à Bamako Surtout, c'est l'inquiétude qui commence à poindre. La menace qui pesait sur Bamako n'était pas vraiment inconnue, mais aujourd'hui, c'est l'heure des douloureuses prises de conscience. Au fond, personne ne s'attendait vraiment à ce que cela survienne, ou du moins pas maintenant, pas de façon si violente. Les habitants ont peur pour eux et pour leur famille. Ils se disent que si cette attaque a pu se produire, rien n'empêche désormais que d'autres attentats puissent encore survenir à Bamako. Un habitant logeant à 500 mètres de la rue surnommée « Princesse » (où a eu lieu la fusillade) témoigne : « Depuis que j’ai entendu la détonation des grenades, j’ai commencé à avoir peur. Jusque maintenant, je n’ai pas réussi à fermer l’œil. » Un autre Bamakoi ne s’attendait à une telle attaque. « Je n’en avais pas conscience. La situation sécuritaire laisse à désirer dans le Nord. On se croyait à l’abri, ici. Tel n’est pas le cas.»........Lire la suite sur rfi.fr  

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