Attaques de Goundam et de Diré : La Rébellion bientôt aux portes de Bamako ?
Après la prise de Tessalit dimanche dernier, les rebelles du Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA), appuyés, selon le communiqué du Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, par les éléments d’AQMI, d’Ançar Dine, des trafiquants de drogues et des renforts venus de divers horizons, continuent de poser, sans être inquiétés leurs actes ignobles et barbares, défiant ainsi l’autorité de l’Etat malien.
On apprend en effet que ces assaillants ont attaqué avant-hier, 13 mars 2012, dans l’après-midi les villes de Goundam et de Diré. Ils ont semé la zizanie en scandant «Vive l’Azawad» dans les deux localités. Ils ont saccagé la gendarmerie, enlevé les véhicules et motos des hôpitaux et du lycée, saboté l’EDM et emporté du carburant et des armes. Ils auraient même enlevé certaines personnes et ….
Trop, c’est trop. La question que l’on se pose est de savoir si le Mali dispose d’une armée nationale. Si oui, pourquoi ne pas utiliser les gros moyens pour en découdre avec ces apatrides qui, sous le prétexte fallacieux qu’ils réclament l’indépendance de l’AZAWAD, tuent et massacrent tout sur leur passage.
On ne négocie pas avec des assassins. Le Général-Président ATT qui avait opté pour cette solution négociée, se rend aujourd’hui à l’évidence qu’il s’est lourdement trompé. Une rébellion, ça se matte, martelait un chef d’Etat de la sous-région.
Il est donc opportun qu’au lieu de penser à l’organisation des élections, de mettre plutôt fin à la capacité de nuisance de ces assaillants. On nous a souvent dit que le Mali dispose d’une solide armada guerrière. Pourquoi alors ne pas la sortir maintenant, au lieu de laisser ces hommes sans foi ni loi continuer à dicter leurs lois à nos forces armées et de sécurité ?
Après la prise de Tessalit, ce sont maintenant les attaques des paisibles populations de Goundam et de Diré. Et après, à quelle ville reviendra le tour ? Bamako ? En tout cas, même si ce n’est pas pour demain, il ne faut pas prendre cette alternative à la légère.
Il est temps que le Mali passe à la vitesse supérieure, quitte à ce qu’il perdre ces hommes au front. Il en va de la sauvegarde de la cohésion sociale et de l’intégrité du territoire national.
B. LOMA
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banicoLe problème de l'armée malienne n'est pas une question d'armement ou de materiels de guerre. C'est surtout un problème d'hommes courageux. Dans l'armée malienne il n'ya que des enfants et neveux sans compétences des hauts gradés ( géléral, colennel, lieutnant etc...). Maintenat quand il s'agit d'aller se battre sur le front. Il n'ya personne à part quelques patriotes militaires courageux pour défendre la patrie. Voilà le problème de notre armée.13 ansRépondreLike (0)
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kistovanLa responsabilité de ATT dans la rébellion du nort est sans équivoque: Les propos de ATT sur RFI le 3 SEPTE?BRE 2011:(Mais, je sais que la Libye est une poudrière, un magasin d’armes et je pense qu’avec les désordres qui sont autour des différents affrontements, certainement, nous sommes sûrs que des armes ont quitté certaines zones pour se déverser dans la bande sahélo-sahélienne. Nous sommes convaincus que certains anciens combattants ou autres sont retournés dans la bande sahélo-sahélienne. Il y a des Maliens ; il y a d’autres nationalités. Et nous savons également que certains sont revenus avec armes et bagages. Est-ce que vous craignez le retour de Touareg qui auraient pris les armes en Libye et qui reviendraient au Mali ? Nous n’avons aucune crainte. Tout dépendra de leur volonté. Il y a des touareg d’origine malienne qui sont libyens. Il y a des Touareg libyens également. Mais, si quelqu’un vient et qui doit retourner un jour dans son pays d’origine, avec la bonne volonté devenir faire l’élevage, la pêche ou autre pour s’intégrer dans la société qu’il avait quittée, il n’y a aucun problème).13 ansRépondreLike (0)
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RafaleMon cher ATT serais tu un général en deroute comme ce Burkinabé le dit ? pour l'amour de la patrie prouve moi le contraire VIVE le Mali VIVE l'armée du Mali. dimanche 18 mars 2012 Un Etat en faillite. Une nation en ruine. Il ne reste pas grand-chose du Mali des années ATT Nous sommes entrés dans un temps où la volatilité des systèmes politiques a pris une ampleur particulière. La Côte d’Ivoire, longtemps présentée comme un modèle de cohabitation ethnique, s’est illustrée dans la xénophobie et la violence, mettant par terre, en quelques années, tout ce qui avait été construit en plusieurs décennies. Au Niger, Mamadou Tandja, dont on disait que le double mandat présidentiel était, tout compte fait, un modèle d’alternance dans ce pays trop souvent victime de coups d’Etat militaires, voudra refaire un tour de manège à quelques mois d’une fin de parcours annoncée. On sait ce qu’il en advint. En 2011, l’inimaginable est arrivé : Tunisie, Egypte, Libye, ces trois régimes férocement répressifs et anti-démocratiques, dont les leaders étaient présentés comme indéboulonnables, ont sombré brutalement sous les coups de boutoirs des populations (et, en ce qui concerne la Libye, d’une coalition « occidental »). Au Sénégal, un homme raisonnable dans un pays où les choses se sont passées, jusqu’à présent, plutôt mieux qu’ailleurs, est devenu totalement déraisonnable. Jusqu’à présent, on y a évité le pire. Jusqu’à présent… ! Et puis il y a le Mali. Sur les rives du fleuve Niger, Bamako avait, en vingt ans, vu disparaître un dictateur et l’alternance s’installer entre deux hommes, Amadou Toumani Touré (ATT) et Alpha Oumar Konaré. Un modèle, disait-on. A tel point que le pays devenait une référence culturelle et un passage obligé pour toutes les personnalités politiques « occidentales », de gauche comme de droite, qui entendaient célébrer la « démocratisation », enfin en marche, de l’Afrique noire. ATT, après ses deux mandats, avait annoncé sa décision de ne pas forcer le destin. Il ne serait pas candidat à sa propre succession et, dès lors, une flopée de candidats s’est précipitée pour prendre la suite. Les commentateurs souligneront la vitalité de la démocratie malienne où les hommes politiques étaient légion. Et, dans l’ensemble, plutôt crédibles. Jusqu’à ce jour du 17 janvier 2012 – il n’y a pas loin de deux mois – où le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) a déclenché la « guerre » contre le régime en place à Bamako. La situation, tout d’abord, a été perçue comme « intra-malienne » puis, les réfugiés fuyant la guerre et les exactions contre les populations « blanches » s’étant multipliés dans les pays de la sous-région voisins du Mali, comme « humanitaire ». Alain Juppé, le ministre français des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, fera le déplacement à Cotonou, Ouagadougou et Bamako pour appeler au nécessaire « dialogue », redoutant par-dessus tout les connexions entre la « rébellion » touarègue et les katibas d’AQMI. A un moment critique : le premier tour de la prochaine présidentielle est programmé le dimanche 29 avril 2012. Il est évident, aujourd’hui, à sept semaines de cette consultation électorale, que celle-ci ne pourra pas être organisée. Ce qui ne semble pas chagriner grand monde à Bamako. Et c’est là que le bât blesse. Alors que partout dans la région, à Alger, Nouakchott, Ouagadougou, Niamey notamment, chacun s’inquiète d’une situation militaire que le gouvernement malien ne semble plus maîtriser, Bamako semble se foutre totalement de ce qui se passe dans le Nord de son territoire. Y compris quand les « rebelles » s’emparent du camp de Tessalit, pôle stratégique situé dans le Nord-Est du Mali, à la frontière avec l’Algérie et le Niger, et mettent la main sur un arsenal considérable. « Il n’y a pas eu de conquête car c’est nous-mêmes qui avons décidé de faire évacuer le camp […] Il fallait faire l’économie des pertes humaines inutiles d’autant plus que si nous abandonnons le camp aujourd’hui, nous pourrons toujours le reprendre plus tard ». L’explication du ministre malien des Affaires étrangères, Soumaïla Boubèye Maïga, exprime la déliquescence dans laquelle se trouve, aujourd’hui, l’Etat malien. Une rébellion armée occupe le Nord du pays et y fait ce qu’elle veut sans que la classe politique au pouvoir ne semble s’en soucier. « Nous verrons plus tard », dit-elle en substance. Sauf qu’en pratiquant ainsi « le retrait stratégique », Bamako abandonne de plus en plus de terrain, de plus en plus de moyens logistiques, de plus en plus d’armes… à la « rébellion » qui renforce ainsi ses positions ; et décrédibilise l’action gouvernementale tout en démoralisant les troupes maliennes. Qui voudra mourir pour Kidal, à 200 km au Sud de Tessalit, que les Touareg considèrent comme la capitale de la République de l’Azawad qu’ils veulent fonder ? Et quand la « communauté internationale » prône le dialogue entre les parties en présence, personne ne dit comment on peut négocier13 ansRépondreLike (0)
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lasckoCe qu'il faille comprendre Quand l'autorité de l'etat s'efrite cela laisse la place aux hors la loi et que chaque peuple merite son chef.à moi humble avis nous n'avons pas de responsables qui s'assument face à telle situation pour appuyer cette remarque tous les politiciens sont braqués sur les présidentielles pire l'armee n'existe plus a fortiori defendre le Territoire et cla est désolant pour le Mali et humiliant pour ce vaillant peuple qui ne merite pas cela après d'enorme sacifice en mars 91 donnez l'orde pour la sauvegarde du mali et je suis prêt à repondre devant la cour!!!13 ansRépondreLike (0)
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M_MALI2012ATT EST DERRIERE TOUS SA :roll:13 ansRépondreLike (0)
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KassinMessage sur kidal.info **************************************** Message demandé timbuktu Posté le 17/23/2212 à 12H25 debat de fond sur KI pas de ping pong Le Gvt et tout ce que tu decris Liberté est le fruit de nos erreurs à nous tous et depuis longtemps. Le Mali depuis l'independance a peur de nous et for malheureusement pour nous on leur a toujours donné raison. Nous ne sommes pas serieux et bien entendu que le probleme à eu pour simplifier 5 phases de 1962 à 1964 Independance acquise dans la douleur dans la division des communautés du nord dont la majorité a souhaité prendre l'independance avec le Mali. Une fois acquise le Mali a voulu s'implanter durablement et imposé sa domination sans partage. Premiere rebellion post independance: dominate touareg (je vais epargner le jeu tribal pour gagner du temps et garantir un consensus global au sein de KI). Arrestation de Feu Mohamed ALI et exil Marocain. de 1964 à 1991 Modibo Keita et Moussa Traore ont geré d'une main de fer le Nord. et à mon sens période sombre pour l'Azawad. Forte presence militaire avec des abus importants allant avec cette periode de monopartisme et où l'Etat avait avec lui la force et la loi, bagne de Taoudeni, exclusion notamment au sein de l'armée nationale où on comptait quasiment un seul officier "blanc" touareg de 1991 à 1994 "periode des lumières" pour l'Azawad avec l'émancipation grace à la lutte armée et au retour de nos acteurs actuels : Iyad, Gamou, Meydou, etc..... Le Pacte National reussit ce que tout le monde souhaitait une integration des populations du nord au sein de l'etat du mali, police, gendarmerie, douane et de l'Armée Nationale. Contre le gré de l'armée les premiers officiers superieurs du nord blanc faisaient leur entrée fracassante au sein de l'Armée. pour saboter l'Etat s'essaye à etre le diable en creant Gandakoye et on sait ce que le coktail GandaKoy/Iyad/armée conseillée par Iyad and Co va donner avec tous les massacres de civils. A ce moment là permettez de faire un clin d'oeil à Zahaby Ould Sidi Mohamed,Ould Meydou et le chef d'Etat major du FIAA qui succombera sur le chemin du retour à Gao à une lache agression de l'armee malienne et au FIAA qui ont attaqué la base de FAFA et demonté ce scenario catastrophe. Ce que Alpha Oumar KONARE n'a jamais pardonné à la communauté arabe du Mali: aucun Ministre, aucun directeur national, aucun ambassadeur durant les dix ans de Alpha et la severité et haine totale envers SE Feu Moulaye Mohamed HAIDARA présumé fondateur du FIAA avec Feu Sidi Boubacar Bally. L'autre erreur de cette periode c'est le fait que l'Algerie et le Mali ont empeché les Kalantsars et les Idnanes d'avoir leur mouvement (FULA et FNLA). Ces tribus n'ont jamais supporté cet affront. Mais le nombre de mouvements touaregs MPA; MPLA; ARLA; FPLA et FIAA nous obligea à creer les MFUA comme base de regroupement et nos leaders auraient dû dissoudre leur mouvement respectif pour jeter les ponts d'une reconciliation azawadienne sinceres. Mais c'etait trop leur demander tant les egos etaient et sont encore aujourd'hui demesurés. Autre remarque qui a son poids tous les mvts touaregs adoraient le mot Liberation mais cela a toujours eu comme objectif de demander le plus pour avoir le maximum et le FIAA a toujours été unique representant des arabes. Les azawadiens auraient pu mieux exploiter cette periode faste pour nous mais les egoismes ont repris le dessus et le debut du chacun pour soi, chacun cherchant les faveurs de l'Etat Central pour mieux tirer la couverture à lui et à ses inféodés. Les milliers d'intégration dans l'administration et l'armée et les milliards "investis" au nord ont été tres mal geré et l'homme azawadien n'a jamais été au centre des interets en jeu tant l'egocentrisme et le tribalisme prenait le dessus et ce n'est pas la faute de l'etat. 1994 à janvier 2212 Arrivée de AQMI, des prises d'otage, de la Drogue et de Feu Bahanga. Succesion d'accords de Alger et d'accords tout court. des promesses fallacieuses jamais tenues et qui arrangeaient tout le monde et les agressions successives de touaregs (jamais des arabes ce n'est pas une pique j'y reviendrai). La plupart des requetes avaient des fondements individualistes et de l'égoisme la "cause" de l'azawad n'a jamais été primordiale chacun prechant pour sa paroisse et ses paroissiens pour des musulmans quelle honte. Pendant ce temps les arabes les chiens de garde de la Republique qu'ont ils eu pour les bons et loyaux services? Tout le monde sait que apres Bahanga, IYAD a demandé à tous les combattants de rejoindre AQMI en attendant; Quoi? seul lui le savait. Création par la SE du Mali du MNA qui lui echappe progressivement, arrivée des exclus de la Lybie et malgré tous les avis reçus le Mali a laissé entré des hommes avec des armes sur son territoire par negligence? suite à un piege de Iyad? etc.... de 2212 Les hostilités sont engagées par le MNLA et chaque jour on se rend compte que le MNLA est un13 ansRépondreLike (0)
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Un malienBjr kassin je retient de ce message un seul passage qui pour moi explique tout le probleme ou dirais-je la débacle de notre armée et le pétrin dans le quel nous sommes: Création par la SE du Mali du MNA qui lui échappe progressivement, arrivée des exclus de la Lybie et malgré tous les avis recus, le Mali a laissé des hommes avec des armes sur son territoire par négligence? Suite a un piege de Iyad? ect... ce passage a mon avis résume toute la faiblesse de notre armée car c'est le MNA qui est devenus MNLA, et IYAD a crée Ansar-adine. Donc une fois que les masques tombent, la haute sphere de l'état va etre éclaboussé donc il faut tous faire pour régler le probleme a l'amiable ce que veulent pas entendre les rebelles Merci de me corriger si vous trouver que j'ai pas bien compris13 ansLike (0)
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