Médina-Coura : une construction anarchique irrite la population : Le promoteur joue à la provocation
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Mairie de la commune II[/caption]
Dans une correspondance qu’il nous a fait parvenir, le comité des résidents riverains de la nouvelle Rue 11X20 à Médina-Coura s’insurge contre la construction d’un immeuble à usage commercial dans leur quartier. Ils ne comptent pas s’arrêter là.
«Courant Mars dernier 2014, les résidents riverains de la nouvelle Rue 11X20 goudronnée de Médina-Coura assistaient à la démolition soudaine d’une concession avoisinante qui abritait la plupart des boutiques du carré.
Et ben oui ! Cette cour d’habitation démolie venait d’être vendue à un homme d’affaires dénommé « Doucouré ».
Malheureusement pour les riverains médinois de la rue 11X20, ce nouveau venu ne pouvait être le bienvenu parmi eux parce qu’il fit surgir de son enclos de tôles rouillées une grande bâtisse méconnue de ses nouveaux voisins qu’il n’a jamais consultés avant tout travail.
Après consultations entre divers chefs de famille, les riverains finirent par faire rédiger une première correspondance au maire de la C II pour vérification de plan et de visas de construction de cet entrepôt dans leur quartier résidentiel que M. Doucouré assimile à une zone industrielle.
Sans pancarte d’autorisation de construire le soi-disant richissime homme d’affaires poursuit ses travaux de construction au mépris des populations. Il prétend que l’argent peut tout régler dans les quartiers populaires.
Après une deuxième correspondance sous forme de rappel, restée également sans suite de la part de la mairie de la C II, le comité des riverains, à travers une deuxième correspondance avec ampliations, saisit la D.R.U.H qui, sans tarder, dépêcha sur le lieu une équipe de techniciens et ordonna aussitôt, l’arrêt immédiat des travaux de construction. Chose que la Mairie de la C II avait refusée, l’on ne sait pourquoi ? Que sait-il passé entre le service de l’urbanisme de la C II et l’homme d’affaires ? Ah, j’oubliais, l’argent peut tout obtenir dans les quartiers populaires !
En attendant les résultats et rapports des agents de la DRUH, le comité des riverains de ce site fantoche en construction, l’acte citoyen de M Kassogué, directeur de la DRUH relatif à l’arrêt immédiat des travaux a été bien accueilli et a été de nature à apaiser les populations.
Le comité des riverains déplore le comportement indécent de M. Cissé dit «Papadeni» pseudo ami ou camarade du sieur Doucouré pour ses propos injurieux à l’encontre des riverains les qualifiant de «pauvres hypocrites».
Enfin, le comité des riverains demande au directeur de l’Urbanisme et de l’Habitat d’ouvrir une enquête et d’infliger des sanctions à l’encontre des agents fautifs de la Mairie de la C II. Faut-il rappeler que telles constructions exigent au préalable des démarches administratives (obtention de visa et de permis de construction, changement de titre d’affectation, etc.). Aussi, la législation en vigueur interdit ces types de constructions d’ordre commercial sur des titres à usage d’habitation surtout dans un quartier résidentiel.
Nous rappelons juste que la politique de l’environnement a été le thème de la récente rentrée judiciaire».
Mairie de la commune II[/caption]
Dans une correspondance qu’il nous a fait parvenir, le comité des résidents riverains de la nouvelle Rue 11X20 à Médina-Coura s’insurge contre la construction d’un immeuble à usage commercial dans leur quartier. Ils ne comptent pas s’arrêter là.
«Courant Mars dernier 2014, les résidents riverains de la nouvelle Rue 11X20 goudronnée de Médina-Coura assistaient à la démolition soudaine d’une concession avoisinante qui abritait la plupart des boutiques du carré.
Et ben oui ! Cette cour d’habitation démolie venait d’être vendue à un homme d’affaires dénommé « Doucouré ».
Malheureusement pour les riverains médinois de la rue 11X20, ce nouveau venu ne pouvait être le bienvenu parmi eux parce qu’il fit surgir de son enclos de tôles rouillées une grande bâtisse méconnue de ses nouveaux voisins qu’il n’a jamais consultés avant tout travail.
Après consultations entre divers chefs de famille, les riverains finirent par faire rédiger une première correspondance au maire de la C II pour vérification de plan et de visas de construction de cet entrepôt dans leur quartier résidentiel que M. Doucouré assimile à une zone industrielle.
Sans pancarte d’autorisation de construire le soi-disant richissime homme d’affaires poursuit ses travaux de construction au mépris des populations. Il prétend que l’argent peut tout régler dans les quartiers populaires.
Après une deuxième correspondance sous forme de rappel, restée également sans suite de la part de la mairie de la C II, le comité des riverains, à travers une deuxième correspondance avec ampliations, saisit la D.R.U.H qui, sans tarder, dépêcha sur le lieu une équipe de techniciens et ordonna aussitôt, l’arrêt immédiat des travaux de construction. Chose que la Mairie de la C II avait refusée, l’on ne sait pourquoi ? Que sait-il passé entre le service de l’urbanisme de la C II et l’homme d’affaires ? Ah, j’oubliais, l’argent peut tout obtenir dans les quartiers populaires !
En attendant les résultats et rapports des agents de la DRUH, le comité des riverains de ce site fantoche en construction, l’acte citoyen de M Kassogué, directeur de la DRUH relatif à l’arrêt immédiat des travaux a été bien accueilli et a été de nature à apaiser les populations.
Le comité des riverains déplore le comportement indécent de M. Cissé dit «Papadeni» pseudo ami ou camarade du sieur Doucouré pour ses propos injurieux à l’encontre des riverains les qualifiant de «pauvres hypocrites».
Enfin, le comité des riverains demande au directeur de l’Urbanisme et de l’Habitat d’ouvrir une enquête et d’infliger des sanctions à l’encontre des agents fautifs de la Mairie de la C II. Faut-il rappeler que telles constructions exigent au préalable des démarches administratives (obtention de visa et de permis de construction, changement de titre d’affectation, etc.). Aussi, la législation en vigueur interdit ces types de constructions d’ordre commercial sur des titres à usage d’habitation surtout dans un quartier résidentiel.
Nous rappelons juste que la politique de l’environnement a été le thème de la récente rentrée judiciaire».
- karounga Keita jr
- Seydou Coulibaly
Réf /L03/11/11/MED/14
LETTRE A L’ATTENTION DE MR LE
MINISTRE DE L’URBANISME
BAMAKO
Objet : Information
Nous, représentants de natifs et familles autochtones de la nouvelle rue 11 goudronnée de Medina Coura venons par la présente correspondance porter à votre connaissance la situation de sociale qui prévaut actuellement sur la nouvelle rue 11 goudronnée de Médine quant à la construction illégale d’un entrepôt pour tierce détention notre paisible quartier résidentiel.
Après réception de notre deuxième correspondance en date du 28/10/2014 comme ampliateur, la Direction Régionale de l’Urbanisme et de l’Habitat a aussitôt dépêché une équipe technique sur le site et a demandé l’arrêt des travaux pour enquête dont nous attendons les suites.
Monsieur le Ministre de l’Urbanisme, toutes les familles proches et avoisinantes de cet entrepôt « fantoche » en construction dans leur quartier résidentiel demande votre implication personnelle dans cette affaire pour que cesse enfin les constructions anarchiques dans nos quartiers résidentiels basées sur la corruption et l’affairisme sans tenir nullement compte des vies humaines des résidents autochtones. (Vous trouverez en pièces jointes nos deux premières correspondances).
Sans abuser de votre précieux temps et tout en comptant sur votre bonne compréhension de la situation des résidents de la nouvelle rue 11 goudronnée de Médina Coura, accepter, Monsieur le Ministre de l’Urbanisme l’expression de notre franche collaboration.
| Ministère de l’Urbanismeet de l’Habitat |
| Courrier Arrivée11/11/2014Sous le n°.2155 |
Bamako, le 11 Novembre 2014
Signataires de représentants des familles riveraines du site.
Mr Amadou N’diaye dit Badou. 76-29-93-93
Mr Oumar Niang dit Barou. 66-76-47-25
Mr Karouna Keïta Jr dit Ladji. 61-05-47-54
Mr Seydou Coulibaly. 75-17-99-50
Ampliations:
-Le Gouverneur du District de Bamako
-D.R.U.H
-Le Maire de la Commune II
-Maire de Medina Coura.
-Le Chef de Quartier de Médina Coura
-Les Familles riveraines du site.
-Le Comité de suivi des Familles riveraines
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SACKO ITHIERNO IBRAHIMje remercie les initiateurs de cette action qui merite d'etre saluer vous les natifs du vieux quartier legendaire ne vous laisser pas intimider avec l'argent "SALE" RESTER UNIS SUR LA VERITE et ouvrer bien vosyeux tous ces gens sont des arrivistes donc ne laisser ni un centimetre de terre a qui que ce soit les vampires ont tout pris mais la faute reviens a nos elus de la commune qui ne defende que leur interet personnel au lieu des paisibles gens du quartier prenez courage montrer a ces gens que l'argent ne peut pas tout regler encore une fois on est d'accord pour la modernisation mais dans la forme legale et le plus grand respect des gens du quartier.Qu'ils sachent faire la difference entre usage d'habitation et usage commercial quel sera l'epanouissement de nos enfants sans plein air sans espace de jeux de grace respecter un peu l'environement MERCI ET BON COURAGE UN FILS DE MEDINE -
PapinèBjr ,je vs remercie infiniment au faite je tiens que vs pousuivez le maire de la commune II et celui du maire de médina courant demander leurs suspensions , courage et vive médina courant et vive le Mali
