Torokorobougou : Des bandits armés dévalisent une agence Moneygram

1 Aoûtust 2012 - 00:20
1 Aoûtust 2012 - 00:20
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Trois  bandits armés ont attaqué, vendredi dernier à l’heure de la mosquée, l’agence Moneygram de Torokorobougou. Se présentant en tant que clients, ils n’ont pas tardé à pointer des pistolets sur le personnel de la banque, les deux caissiers et le gardien. Et ont emporté tout ce qu’il y avait comme argent liquide. Plus d’un million.  Selon les deux caissiers que nous avions rencontrés au lendemain des évènements,  C’est l’heure de la prière que ces bandits armés ont choisi pour leur opération. «  Ces individus sont arrivés, vendredi à l’heure de la mosquée. Ils se sont présentés en tant que clients. Le gardien les a donné la place. Ils ont refusé de s’asseoir pour des motifs qu’ils sont pressés puisqu’ils ont trop de courses à faire. » « A notre surprise générale, un d’entre eux a  intercepté le gardien  qui voulait sortir. Du coup, ils ont enlevé des pistolets et nous ont demandé de nous coucher par terre .Ils nous ont attaché les deux mains au dos et coller nos bouches avec du scotch. » « Nous ne voulons pas vous faire du mal. Surtout que nous sommes en mois de carême. Respectez nos instructions, nous n’avions besoin que de l’argent. » Les deux femmes et le gardien qui avaient la peur au ventre ont appliqué à la lettre les instructions. Les bandits ont dévalisé le coffre et ont pris tout ce qu’il y avait comme argent y compris l’argent de poche des deux caissières. «  Quant ils nous ont demandé de nous coucher par terre, un d’entre eux est entré et s’est emparer du coffre. Il l’a ouvert et a pris tout ce qu’il y avait comme argent liquide. Plus d’un million. En plus, il a fouillé nos sacs et a pris ce qu’on avait comme argent de poche aussi. » Sur place, nous avions pu trouver un témoin. Un commerçant qui dit les avoir vus partir quand il revenait de la mosquée. «Au retour de la mosquée, J’ai vu trois hommes sortir de l’agence. Ils avaient l’air un peu bizarre, vu la façon dont ils étaient pressés. Mais je n’avais pas imaginé que ça pouvait être des cambrioleurs. » Boubacar Yalkoué

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