Mme Wang Xiaofang, patronne de l’entreprise « thé Askia », après avoir frappé son employé malien «Si tu n’es pas content, tu peux aller te plaindre chez ATT. On s’en fout ! »
Une nouvelle forme d’esclavage est en marche au Mali. Notamment dans certaines entreprises chinoises et libanaises où, les employés d’origine malienne, sont exploités, battus, parfois jusqu’au sang. Et, pire, privés de leurs droits. En toute impunité.
Wang Xiaofang est une entreprise chinoise de droit malien. Mais elle est plus connue sous le nom de «Entreprise thé Askia». Wang Xiaofang, c’est aussi le nom de la patronne de la cette entreprise, qui s’occupe de la distribution du «thé Askia » au Mali. Une dizaine de jeunes maliens y travaillent comme commerciaux.
Dans cette entreprise, les employés sont terrorisés, insultés et humiliés par leur patronne qui n’a aucune considération pour l’homme malien. Ce qui se passe dans cette entreprise chinoise rappelle, à bien d’égards, l’esclavage où, l’homme noir est assimilé à un animal taillable et corvéable à merci.
La mésaventure d’Aliou Mahamane Touré, agent commercial de l’entreprise wang xiaofang en est la parfaite illustration. Diplômé de la FSJE de la faculté des Sciences Juridiques et Economiques de Bamako, depuis près d’une dizaine année, il est plus, il est technicien d’assurance. Après ses études, comme des milliers d’autres de jeunes maliens, il fait le tour des entreprises. En vain. Désespéré, il se rend en 2007, dans l’entreprise «Thé Askia » pour faire le commercial. Il y obtient, à la fin de 2008, un contrat à durée indéterminée. Mais avec un salaire de la catégorie C
Plus grave, il essuie, chaque jour, la «foudre» de sa patronne.
Samedi dernier, la goutte d’eau a fait déborder la vase quand la patronne s’en prend de nouveau à Aliou Mahamane Touré, considéré comme l’homme le plus calme de l’entreprise.
Ce jour-là, Mme Wang Xiaofang, comme d’habitude, rentre dans son bureau en vociférant. Sans saluer, elle reprend son sport favoris : les injures graves à l’endroit des employés. Comme un chien enragé, elle se jette sur Aliou Mahamane Touré en l’accablant de coups de poing. Comme si cela ne suffit pas, elle prend une chaise qu’elle bascule sur le jeune Touré. Celui-ci qui ne s’ y s’entendait pas, cherche à se sauver. Il a eu la vie sauve grâce à l’intervention des autres employés. «Je n’ai pas voulu me défendre», nous a confié le jeune Touré. Après avoir accompli son forfait, Mme Wang Xiaofang desserte le bureau en s’adressant à sa victime : « si tu n’es pas content, tu peux aller te plaindre chez ATT. On s’en fou !».
A en croire le jeune, c’est ainsi que cette dame s’adresse aux employés chaque fois qu’elle commet de tels actes. Elle a dit à qui veut l’entendre qu’elle ne recule devant rien. Pire, elle ne cesse de dire : « les autorités maliennes sont comme des chiens, quand on leur tend les os, elle se taisent ». Selon elle, on peut permettre tout au Mali quand on a de l’argent.
C’est pour ces raisons que Aliou Mahamane Touré a saisi, lundi dernier, l’inspection du travail. Après l’audition des deux protagonistes, les inspecteurs du travail donnent raison à Aliou Mahamene Touré. «On va régler ça », se contentaient-ils de dire au plaignant. Mais ce qui devrait arriver arriva : Mme Wang retourne à son à son bureau, comme elle est venue. Sans écoper de la moindre sanction, de la moindre amende. Ces inspecteurs du travail ont-ils reçu des pots de vin ? Une certitude : ces inspecteurs du travail ne sont « blancs comme nègre» dans cette affaire. Pourquoi prôner la réconciliation avec une dame qui a fièrement avoué avoir agressé son employé ? Pourquoi aident-ils ces étrangers à humilier leurs frères maliens ?
Aliou Mahamane Touré n’entend pas baisser le bras. Il s’apprête à déposer une plainte devant le tribunal pour agression physique.
Rappelons que des analyses médicales ont montré qu’il souffre de lésions au niveau de la ceinture et à la tête.
Comme Aliou Mahamane Touré, des dizaines d’autres maliens sont maltraités et humiliés dans les entreprises chinoises.
Abou Berthé
Expulser Mme Wang Xiaofang pour insulte à nos institutions
Le Mali est –il devenu un tapis sur lequel n’importe quel aventurier peut s’essuyer les chaussures ?
Après les raids meurtriers de l’armée mauritanienne et des militaires saharaouis, contre les bases d’Aqmi à Tombouctou, et qui se sont soldés par la mort de trois Maliens, c’est le tour des « chinetoques » de s’en prendre, vertement, à nos institutions. Notamment, le président de la République.
Après avoir maltraité, humilié et battu –parfois jusqu’au sang –ses employés malienne, la patronne de l’entreprise « thé Askia », Mme Wang Xiaofang se taille le luxe d’offenser le Chef de l’Etat. « Si tu n’est pas content, tu peux aller te plaindre chez A.T.T. On s’en fout ! », a-t-elle balancé au visage de son agent commercial, Aliou Mahamane Touré, qu’elle venait de frapper. Avant de lui balancer une chaise sur la nuque.
Dans son pays, la chine, certains de ses compatriotes ont été envoyés en prison pour moins que ça.
D’autres continuent de purger des années de prison pour avoir organisé ou participé à une simple marche. Mais au Mali, Mme Wang Xiaofang peut tout se permettre y compris, insulter les autorités maliennes.
« Les autorités maliennes ne peuvent rien contre moi. Il suffit de leur tendre quelques billets de banque pour leur clouer le bec », ajoute t –elle après son forfait.
Mme Wang n’est pas un cas isolé. Nombreux sont, aujourd’hui, les chefs d’entreprises chinois qui se comportent comme des « esclavagistes » dans notre pays. Plus grave, ils n’ont aucune considération pour nos autorités.
Mais en demandant à son agent commercial d’« aller se plaindre chez A.T.T. s’il n’est pas content, car elle s’en fout ! » Mme Wang Xiaofang viole, non seulement, les règles d’hospitalité malienne, mais aussi, le respect des lois en vigueur dans notre pays.
Sous d’autres cieux, Mme Wang Xiaofang sera, - à défaut d’être interpellée par le Procureur de la République -, expulsée du Mali. Avec un coup de pied au C…
Ne dit –on pas que chaque pays a les dirigeants qu’il mérite ?
Requiem !
Oumar Babi
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