Le chef de la police de Houston fait la une des médias aux États-Unis mais aussi dans le reste du monde. Et pour cause, dans une interview à CNN, il a conseillé à Donald Trump de « fermer sa bouche » quand celui-ci parlait de maîtriser (« dominate ») les manifestants. Aujourd’hui, Art Acevedo demande une réforme de la police américaine.
Ce fils d’immigrant cubains est devenu le premier chef de la police en 2016. Nommé par le maire afro-américain Sylvester Turner. Depuis, il soigne sa communication.
Art Acevedo s’est agenouillé avec les manifestants, a prié avec eux en hommage à
George Floyd.
Mais il l’admet : la police de Houston a aussi ses moutons noirs. «
Nous avons vraiment été dans une mauvaise position l’an dernier lors d’une affaire de trafic de drogue, explique-t-il.
Nous avons lancé une enquête et inculpé notre policier pour meurtre. Nos agents sont déjà responsables de leurs actes. »
L’an passé, onze personnes ont été tuées par la police à Houston. Et six, rien que les six dernières semaines. Les enquêtes internes sont en court. Mais des règles ont été établies par Art Acevedo. «
Dans mon département, vous ne pouvez pas mettre votre genoux sur le cou de quelqu’un et l’y laisser pendant neuf minutes, insiste-t-il.
Interdit de toucher au cou à moins que votre propre vie ne soit en danger. Nous avons le devoir d’intervenir. Si vous voyez un collègue faire quelque chose de mal vous devez intervenir et signaler. »
Il réclame une réforme de la police