Côte d’Ivoire : entre Ferkéssédougou et Ouangolo : Deux cars maliens ont été attaqués

Deux cars maliens ont été attaqués respectivement mardi 11 et dimanche  16 septembre sur le territoire ivoirien. Les faits ont eu lieu au même endroit, entre Ferké et Ouangolo. Ces cars venaient d’Abidjan. L’insécurité est toujours d’actualité dans le nord de la Côte d’Ivoire. Malgré des dispositions prises par le président de la République Ivoirienne, Alassane Dramane Ouattara après qu’il ait prêté serment, le Nord son  fief, qui était entre les mains des rebelles avant le retour à l’ordre constitutionnel normal est toujours menaçant. L’adhésion de tous les rebelles à sa cause n’a pas toujours maintenue la stabilité. Sur le tronçon, Pogo-Bouaké, des attaques ne cessent de se répéter. La semaine passée, le mardi 11 et dimanche 16 septembre, deux cars, Sonef et Folona,  ont été attaqués par des inconnus. Les faits ont eu lieu au même endroit entre Ferké et Ouangolo dans la journée. Joint au téléphone, lundi dernier, le représentant de la compagnie Sonef à la frontière, Zégoua, Mr Maïga, nous a confirmé l’information. Mais il a refusé tout commentaire, en nous disant de passer à la direction  générale de la compagnie à Bamako. Nous avions pu joindre après un syndicaliste des transporteurs à Zégoua qui nous a relaté les faits. Selon le responsable qui a préféré gardé l’anonymat les deux faits ont eu lieu au même endroit. Une zone très dangereuse. «  Le car Sonef qui venait d’Abidjan a été attaqué, mardi 11 septembre, vers 11 heures entre Ferké et Ouangolo. Cette zone est très dangereuse depuis la fin de la rébellion. Les bandits inconnus ont menacé les passagers avec des armes. Ils ont fouillé tout le monde et ont pris tout ce qu’ils pouvaient emporter. » « L’autre car, Folona était rempli de commerçants. Il a été aussi attaqué au même endroit, cinq jours après le cas de Sonef, dimanche, 16 septembre.  Les commerçants ont été tous dépouillés  de leur argent, mais aussi des marchandises. » A-t-il ajouté. « Ces actes ont été dénoncés par les autorités maliennes, mais malgré tout  les attaques continuent. Et l’Etat ivoirien ne prend pas des dispositions. » A déploré notre interlocuteur. Boubacar Yalkoué