Baccalauréat 2015 : Il y a eu fuite de sujets

Comme l'année dernière, le Bac 2015 a enregistré des dysfonctionnements majeurs sur le plan organisationnel, au nombre desquels la fuite généralisée des sujets. C’est un  constat général qui s’est dégagé  pendant cette évaluation.

27 Juine 2015 - 12:04
27 Juine 2015 - 12:04
 1  12
Avec l’organisation presque sans faute des examens du DEF par le ministre Kénékouo dit Barthélémy Togo, l’on pensait que les fuites de sujets d’examen en République du Mali appartenait désormais au passé. Lui, dont la venue à la tête du département de l’éducation avait donné de l’espoir au motif qu’il est lui-même du milieu et possède une solide expérience. Toute chose qui devait le conduire à tirer des enseignements utiles du calvaire que son prédécesseur, Mme Togo Jacqueline Marie Nana, a pu connaître dans l’organisation de ce même examen, il y a encore une année. Malgré tous les préjugés qui lui étaient favorables, le ministre Togo s’est montré impuissant face à la mafia qui a pu se constituer depuis un certain temps  autour de notre système scolaire. Cette bande, à l’allure d’une véritable industrie bien installée, a pu se découvrir malgré les mesures dissuasives et concrètes prises par le ministre Togo à la veille du Bac. Comme pour dire que l’organisation du  Baccalauréat sans fuite de sujets n’est pas pour demain au Mali. En effet, tous les témoignages sont unanimes qu’il y a eu fuite de sujets et même  des dessous-de-table pour des surveillants dans certains centres. C'est pourquoi certains observateurs ont indiqué que le chef du département de l'Education nationale, Barthélémy Togo, n’a pas remporté  le pari de la bonne organisation pour son premier essai. «Je peux affirmer qu’il y a eu vraiment fuite de sujets. Nous avons constaté que certains candidats disposaient de vrais sujets  traités sur des feuilles d’examens en bonne et due forme. On a pu retirer  pour certains, mais certainement d’autres ont échappé à nos mailles. En somme, on a constaté  trop de couacs  cette année encore», dévoile un surveillant dans un  centre d’examen à Daoudabougou. Tous ces impairs dénotent clairement que les mesures annoncées en amont par le ministre Togo n’ont été que des pétards mouillés. Par ailleurs, le patron du département de l’Education nationale doit retrousser ses manches afin de localiser et démasquer ce réseau de fraudeurs. Oumar B. Sidibé

Quelle est votre réaction ?

Like Like 0
Je kiff pas Je kiff pas 0
Je kiff Je kiff 0
Drôle Drôle 0
Hmmm Hmmm 0
Triste Triste 0
Ouah Ouah 0