[caption id="attachment_895022" align="alignleft" width="350"]

Dramane Aliou Koné[/caption]
La médiation internationale multiplie les rencontres avec les différentes parties pour faire baisser la tension dans la région de Kidal. Après le gouvernement, elle a rencontré les groupes armés de la Plate-forme. Selon le secrétaire général adjoint du Gatia, cette rencontre n’a rien donné, car si la Plate-forme s'est déclarée "prête" à accepter la cessation des hostilités, elle rejette en revanche "le retour aux positions antérieures" demandée par la médiation. "
Nous ne quitterons pas Anefis au profit de la CMA"
, prévient la Plateforme qui précise "
pas avant que le processus de désarmement et de cantonnement de tous les groupes armés prévu par l'accord de paix soit enclenché"
.
Des conditions inacceptables pour les médiateurs qui fixent les deux préalables indispensables pour envisager de lever le
cordon de sécurité autour de Kidal : la cessation d
es combats et le retour aux positions antérieures aux derniers affrontements. Comme pour ne rien arranger, la Coordination des mouvements de l’Azawad exige elle "le retrait total des milices pro-gouvernementales des nouvelles positions".
Face à ce blocage, le gouvernement dont des membres continuent de fustiger les comportements de certains leaders des ex-rebelles comme Algabass toujours accusé d’avoir poussé ses combattants à l’affrontement lundi dernier, appelle la communauté à "imposer la paix" aux deux parties, en mettant ses éternelles menaces de sanctions ciblées à exécution. Les rencontres de ce jour seront déterminantes.
DAK