En un mot : Duplicité mondiale

13 Avril 2015 - 07:23
13 Avril 2015 - 07:23
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[caption id="attachment_769712" align="alignleft" width="200"]Dramane Ailou Koné Dramane Aliou Koné[/caption] Même si les Européens ne veulent pas l’entendre parler, la Coordination des mouvements de l’Azawad défie la communauté internationale. Malgré une nième injonction du Conseil de sécurité, les séparatistes du MNLA et leurs alliés et héritiers d’Iyad Ag Ghaly, viennent de rejeter  une invitation de la médiation algérienne à parapher le 15 avril l'accord de paix. Et pourtant, un courrier similaire consulté par nos confrères de l'AFP, adressé par le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, confirme que la CMA lui a notifié sa décision de parapher le document. Qu’est-ce qui a donc pu se passer pour que les rebelles se rebiffent encore et défient ouvertement leur protecteur algérien qui leur aurait promis dans un accord additionnel la "reconnaissance officielle de l'Azawad comme une entité géographique, politique et juridique", la création d'une assemblée interrégionale couvrant cette zone, et un quota de "80 % de ressortissants de l'Azawad" dans les forces de sécurité ? En tout état de cause, on ne peut pas continuer avec ces volte-face dont les instigateurs ne sont autres que ces Algériens et Européens qui refusent des sanctions contre les récalcitrants conformément à la volonté de certains membres du Conseil de sécurité de l’ONU. Avec de tels individus, le bout du tunnel n’est pas pour demain. DAK  

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