IZF.NET : Une opportunité d’affaire pour les africains

C’est la capitale bamakoise qui a abrité la réunion des ministres des finances des pays en partage de la monnaie du franc CFA, du 9 au 10 avril 2015. En prélude à cette grande assemblée, l’association qui a pour but de promouvoir des investissements, Investir en Zone Franc (IZF), a tenu la 24ème session de son conseil d’administration le mercredi 08 avril 2015 et c’est une conférence de presse qui a mis fin à la rencontre.

La Sirène

16 Avril 2015 - 00:24

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Association Investir en zone Franc est son nom. Elle regroupe les pays de l’Union Economique et Monétaire Ouest-africaine (UEMOA) et de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) et ont en partage le F CFA (Franc de la Communauté financière d’Afrique). Les deux espaces économiques représentent 14 pays, et les îles comoriennes. Les objectifs sont entre autres de rendre visibles les actions des organes et institutions de la CEMAC et de l’UEMOA et celles des autres membres, promouvoir les investissements en zone franc, renforcer les capacités commerciales des entreprises implantées dans la zone et d’accroitre des exportations de ces entreprises. Face aux hommes de médias, les responsables de IZF diront qu’ils se proposent de faire connaître les États de la zone Franc, leurs potentialités économiques et d’assurer leur meilleure insertion dans le commerce international. La présidence de son conseil d’administration est tournante entre l’UEMOA et la CEMAC. Ses sessions quand à elles, se tiennent deux fois par an, et c’est en marge de chaque réunion des ministres des finances de la zone Franc. Aux dires des conférenciers : « nous sommes partis d’un constat selon lequel la plupart des pays en partage du F CFA étaient confrontés à une situation de crise financière dans les années 1990 ». De sa création en 1998, quatre missions principales ont été assignées aux sites, www.izf. Il s’agit de l’intégration, la promotion de la zone franc CFA, la facilitation d’affaires et le développement de d’affaires. Aujourd’hui, il est le site francophone le plus visité. Mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt, ils ont des difficultés à savoir, le processus de collecte d’informations, les ressources sont limités pour une ambition plus grande. Face au succès enregistré par le portail, depuis sa création et dans un souci de diversification et de modernisation des outils de prise de décision, le site a subi plusieurs rénovations et de nouveaux portraits ont été crées. Dougoufana Kéita