Développement routier de la commune III : Mamadou Kanté dit Prince et les populations montrent le bon exemple

Les quartiers de Sokonafing, Kouliniko, Samè et N’Tomikorobougou en commune III du District de Bamako seront bientôt reliés entre eux et le reste de la ville. La route qui sera faite découle d’une forte action citoyenne soutenue par Mamadou Kanté dit Prince, directeur de l’Agence Immobilière du Mali (AGIM).

15 Juine 2015 - 01:52
15 Juine 2015 - 01:52
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A l’occasion du lancement des travaux, plusieurs invités composés d’élus et de chefs de quartier ont effectué le déplacement. Le dimanche dernier, les populations de Sokonafing, Kouliniko, Samè et N’Tomikorobougou ont effectué une grande mobilisation autour de la nouvelle voie qui reliera bientôt lesdits quartiers des autres de Bamako. En effet, bien que faisant partie de la commune III du District de Bamako, certains de ces quartiers sont carrément isolés. Les habitants sont souvent obligés de passer par Kati pour se rendre dans certains quartiers de Bamako. Toute chose qui freine le développement. Face à cette situation, les populations desdites localités ont décidé de créer une synergie d’action à travers l’Association pour le Développement de Samè Cité Rail (ADS) et les comités de développement de quartier (CDQ) des autres localités concernées. Birama Fall, président de l’ADS cité rail et non moins président de l’ASSEP, a vivement remercié les partenaires qui ont accepté de les soutenir pour cette cause si noble. Il a expliqué les conditions dans lesquelles sont confrontées les populations de son quartier. Notamment, l’enclavement de la zone et les difficiles conditions d’accès. Autant de raisons qui ont poussé les habitants à réfléchir sur de nouvelles alternatives, dont la réalisation d’une route à partir du quartier de Tominkorobougou qui devra favoriser le déplacement. Un projet qui se retrouve aujourd’hui hypothéqué avec l’occupation anarchique de la voie par des habitations et la mauvaise volonté des autorités communales. « Un mauvais réseau routier ou un manque de routes a un effet néfaste sur l’activité économique et les conditions de vie des populations. Aussi, un réseau routier mal entretenu, entraîne une augmentation du coût de transport qui conduit à son tour à l’augmentation des prix des produits alimentaires. Ce dernier est source d’inflation qui a pour conséquence la diminution du pouvoir d’achat des populations. Il est donc certain qu’investir dans les routes pourrait avoir un impact positif sur les conditions de vie des populations », a bien voulu nous confié Mamadou Kanté dit Prince. Toujours selon lui, une étude la Banque Mondiale a montré que le coût de transport dans les pays en voie de développement est environ le triple de celui des pays développés disposant d’un réseau routier important et bien entretenu (12, 7% contre 5,1% en valeur du pourcentage des importations). Les routes Internationales contribuent au développement des échanges commerciaux (transport des biens et des marchandises), et à la réduction des coûts de transport. Les routes urbaines ont une importance capitale, notamment en termes de réduction du coût de la vie, de diminution des accidents de la route, de fluidité des activités économiques. Signalons que la route est une voie affectée directement à l'usage du public, à son transport ou son déplacement, et aménagés spécialement à cet effet. Elle joue un rôle important dans le développement socio-économique d’un pays. Un réseau routier bien construit et bien entretenu est essentiel à la croissance économique et à la lutte contre la pauvreté dans les pays en développement comme le Mali. Autant de facteurs qui justifient la volonté des habitants de ces quartiers à se doter d’une route les reliant à la ville et l’accompagnement de l’agence immobilière du Mali. KANTAO Drissa

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