Intervention militaire dans le nord : Enfin, le masque français tombe

5 Févruary 2013 - 02:00
5 Févruary 2013 - 02:00
 23  12
Le masque français vient de tomber à travers son intervention auprès des forces armées nationales du Mali pour la reconquête des régions Nord. La visite du président français au Mali, nous ramène à mars 1991 : il est accompagné de trois ministres : Affaires étrangères, Défense et Développement. Il vient pour donner des ordres à ses sujets sur la feuille de route. Le Mali est désormais géré par la France à travers ses secondes mains au sein des «démocrates sincères et patriotes convaincus». Le président Robert Mugabé a dit en ce qui concerne son Premier ministre, Morgan Tchunguray, «un Blanc parmi eux». C’est une honte pour notre pays, qu’après 53 ans d’indépendance, c’est la France qui nous pilote et sur le plan de notre politique et sur la conduite de toutes nos affaires. Le Mali est devenu un territoire Outre- Mer de la France. Après l’avènement des démocrates au pouvoir en avril 1992, la première visite du ministre de l’Economie et des Fnances, M. Mahamar Oumar Maïga, il a déclaré que sous la transition, il y a eu «évasion des ressources». La visite du président français, ce samedi 03 février nous rappelle les mêmes évènements qu’en mars 1991. Dans le journal, «LES ECHOS» Hebdo, le chef de l’Etat Dioncounda Traoré accuse la politique politicienne en ces termes : «La politique politicienne, à Bamako avait infiltré l’armée». Mais l’ADEMA association, pour parvenir au pouvoir, avait infiltré l’armée. Dans leur journal qui paraissait à l’époque, les leaders de cette association l’avaient clairement affirmé. C’est dans leur journal que nous avons appris les exactions faites sur les militaires accusés de coup d’Etat : groupe Diby et groupe Yoro Diakité. Le président Moussa Traoré, parlait des «officiers félons» lors du procès crime de sang. Ces officiers félons ne sont rien d’autres que ceux qui étaient affiliés à l’ADEMA- association et par la suite à l’ADEMA-PASJ. Tous ces officiers ont eu leur part de gâteau. A commencer par Amadou Toumani Touré qui a bénéficié des premiers décrets du président Konaré en faisant de lui général de brigade et en votant pour lui une loi d’amnistie qui commence de novembre 1969 (date de son entrée dans l’armée malienne) au 08 juin 1992, date de la fin de la transition. Mais ce que nous ne comprenons pas, sur quelle base s’appuie le chef de l’Etat pour dire que les politiciens qui ont infiltré une aile de l’armée sont disqualifiés. Ah ! Le nouveau  président est donc déjà connu ? La France est là à travers son armée pendant tout le temps nécessaire : protéger ses frères touaregs, organiser les élections et placer son satellite à la tête du Mali. Il y a déjà certains leaders du Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et la République (FDR) qui sont en train de faire la cour aux Français pour ce faire. Est que le chef de l’Etat pense que les Maliens vont se faire prendre ? Qui a infiltré l’armée en novembre 1968, date du premier coup d’Etat au Mali ? Dans la rubrique Actualité du journal «LES ECHOS» Hebdo N°1247 du 1er février 2013, M. Alexis Kalambry a titré ceci : «Comprenons la France» Ce titre me rappelle ce que les colons français enseignaient aux enfants de leurs colonies en histoire, «nos ancêtres, les Gaulois» en faisant table rase de l’histoire africaine. Ou bien les anciens combattants des deux guerres mondiales qui ont été acculturés par la France. L’Almamy Samory Touré, grand résistant à la pénétration coloniale française, était traité comme un «sauvage sanguinaire». Mais, il faut reconnaître que la France a des hommes qui aiment la justice et qui sont diamétralement opposés à leurs dirigeants. Samory a été réhabilité par le Professeur Yves Person de la Sorbonne à travers sa thèse d’état sur lui. «La France croit sincèrement que le Mali brime «les hommes bleus» et, héritière de la déclaration universelle des droits de l’Homme, veut leur faire une place dans la République. Dans ce cas, elle a tout loisir, le temps de la dépollution totale du Nord, de se rendre compte de la réalité. Bien de mythes ont circulé sur cette question. Au Mali, au Nord, il y a un problème d’esclavage. Mais, rien d’autre. Cette question embarrasse tout le monde et on fait tout pour étouffer Temedet qui veut en parler», (Alexis Kalambry, «LES ECHOS» Hebdo, N°1247 du 1er février 2013). Nous disons que le problème dont parle Temedet est un faux problème dans la mesure où les Bellahs sont déjà intégrés au Mali. Ils sont métissés presque à toutes les ethnies. Les Bellahs sont parmi les Armands, les Songhoïs, les Bambaras et plusieurs ethnies du Mali. Le problème bellah a été posé depuis que notre pays qui s’appelait le Soudan français, était colonisé par la France qui se réclame, «nation des droits de l’homme». Nous l’avons su depuis les années 1980 avec l’intervention du Professeur Bocar Cissé, chercheur et père de M. Soumaïla Cissé à la Radio- Mali dans son émission «Connaissance du Mali». M. Bocar Cissé (paix à son âme) était enseignant à l’époque à Ménaka et il écrivait au journal du RDA «Le Réveil». Il avait bien dit que le colonisateur français avait posé le problème de l’esclavage des Bellahs à Ménaka. La liberté a été donnée aux Bellahs de se libérer. Certains l’ont accepté mais d’autres ont préféré rester esclaves et vivre avec leurs maitres. Mais aujourd’hui, des Bellahs ont été ministres dans le premier gouvernement d’ATT et même dans le gouvernement Cheick Modibo Diarra et de celui de M. Diango Sissoko, nous avons leur représentant. Nous, dans notre analyse, nous pensons que l’action de Temedet constitue même un facteur de stigmatisation des Bellahs qui pour nous sont déjà intégrés aux différentes composantes des ethnies maliennes. Notre analyse, nous engage et le débat est ouvert. En ce qui est la seconde option qu’avance M. Kalambry, que la France cherche ses otages par le canal du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), son idée ne tient pas. Tout le monde sait que le MNLA a été reçu à l’Elysée sous Nicolas Sarkhozy. Les officiels français l’avaient dit et ils ont donné comme raison, c’est que le MNLA peut combattre le terrorisme. Là où, nous ne sommes pas d’accord avec M. Kalambry, pourquoi la France n’avait pas donné les moyens nécessaires au gouvernement légitime du Mali, dirigé par le général ATT pour lutter contre ces terroristes ? Comment la France, un pays des droits de l’homme va concevoir et revoir un mouvement rebelle indépendantiste et contourner le gouvernement légal ? Quand est- ce que le Mali a reçu le mouvement corse qui se cherche à se détacher de la France et proclamer son indépendance ? La République du Mali ne s’est pas immiscée dans les affaires coloniales de la France. Un exemple, la Nouvelle Calédonie dans l’océan Pacifique. La France a éliminé tous les leaders de cette colonie qui sont pour l’indépendance de leur pays. M. Kalambry poursuit : «Sinon, refusons de croire que c’est par machiavélisme, par calcul capitaliste (volonté de faire main basse sur des «biens», raisons géostratégiques), que la France soutient le MNLA et semble à ce niveau, prendre faits et causes pour eux.». La France a bel et bien son choix et ce dernier s’appuie sur les Touaregs qu’elle considère comme ses parents. On ne peut pas être plus roi que le roi. En septembre 1994, c’était M. Alpha Oumar Konaré qui gouvernait le Mali et à l’époque, M. Bernard Debré alors ministre des Affaires étrangères de la France avait déclaré ceci : «La rébellion est terminée au Mali» parce qu’elle est alimentée par le Dr Bernard Kouchner à travers son ONG Médecins du monde. La France a eu même à faire des analyses génétiques (dans le cadre de la génétique des populations) sur les Touaregs pour voir leur lien de parenté avec eux. La France vise ses intérêts et cela depuis l’année 1957 à travers l’Organisation commune des Etats riverains du Sahel (OCERS). C’est la France qui est la première à mettre en tête l’idée d’indépendance chez les Touaregs. N’oublions pas la rencontre à Kidal entre notre ministre Mamadou Madeira Keïta (paix à son âme) et les Touaregs. Ils ont adhéré tous au Rassemblement démocratique africain (RDA) et nous rappelons, un leader de la rébellion des années 1990, Ichmanamache, avait dit que son père était bel et bien RDA. La France est là pour ses intérêts et non pour les intérêts du peuple malien qui est victime de la cupidité de ses dirigeants de 1968 à nos jours. Cette situation que traverse notre pays, la France est responsable. Depuis longtemps, elle avait tracé une ligne rouge depuis Mopti à ne pas franchir par ses ressortissants. Même si la France n’était pas intervenue aux côtés de l’armée malienne, les rebelles n’atteindront pas Sévaré, incha Allah. L’armée malienne sera fatiguée mais elle finira par avoir le dessus. Ensuite, l’armée malienne avait demandé longtemps un appui aérien, pourquoi ne pas l’écouter et  l’accorder? Tous les embargos, la rétention des armes par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’objectif de la France, c’est d’intervenir au Mali par son armée. C’est une scène qui a été planifiée depuis une longue date. N’oublions pas que le chef de l’Etat a fait plus d’un mois dans un hôtel parisien. De la même manière dont aujourd’hui, l’Etat malien ne représente rien devant la France, la CEDEAO aussi ne représentait rien. Elle n’est qu’une boîte postale de la France. Et le médiateur de la CEDEAO, le Burkina Faso change de langage en fonction de la leçon dictée par son maître. La France a dit clairement à travers ses officiels qu’ils ne sont pas venus pour combattre les Touaregs qu’ils considèrent comme leurs amis parce que ce sont leurs parents. C’est une guerre ethnique et religieuse car n’oublions pas que les quinze (15) terroristes tués au pont de Wabaria à Gao par l’armée française étaient tous des noirs et en majorité des Maliens. L’armée française est rentrée seule à Kidal et le MNLA que nous considérons comme la mère du terrorisme s’y trouvait. L’armée française n’a pas tiré un seul coup de feu contre ces terroristes parce que ce sont les «hommes bleus», ses parents de même couleur. Guerre de religion parce que sous Sarkozy, il avait parlé de «l’Islam  de France» et un de ses conseillers musulmans a rendu sa démission. Mais, l’Islam n’appartient pas à la France mais à l’humanité entière et il n’y a qu’un seul islam, unique, tracé par Dieu à son Prophète Mohamed (salutations et bénédictions sur lui). Depuis la colonisation, la France s’était appuyée sur les marabouts pour coloniser ses peuples colonisés. Tous les marabouts qui refusent ses ordres étaient combattus. Le cas Cheickh Hamalah ould Seyyidina Oumar est un exemple. En disant que la France a mis l’armée malienne en première ligne, nous disons que la France n’a jamais été sur les premières lignes durant les deux guerres 1914-1918 et 1939-1945. C’étaient toujours les contingents des tirailleurs sénégalais dont faisaient partie les Soudanais, devenus Maliens qui étaient en première ligne. Depuis Napoléon Bonaparte, nous n’avons pas enregistré une victoire militaire de la France. Elle a été battue et occupée par l’ennemi en quelques jours de combats en 1914 et en 1939. Elle a été humiliée en Indochine-Vietnam en 1954, en Algérie en 19541962, en Afghanistan, 2001-2013. Nous disons que la France est venue au Mali avec son armée et elle est fière de son armée. Elle travaille aussi pour son armée. Qu’est qu’on a fait à notre armée à travers nos dirigeants de 1992 à nos jours ? Où sont passés nos différents budgets militaires ? Les Français sont très sensibles à l’état de leur armée. Regardez, l’officier français mort dans la bataille de Konna, le peuple français avait dit qu’il est mort parce qu’il a combattu avec un matériel vétuste. Pour les Français interrogés dans les sondages, même son siège doit être blindé. Nous Maliens, nous ne voulons rien faire pour notre armée et nous voulons être sécurisés. M. Kalambry a oublié l’Accord d’Alger, survenu après les évènements du 23 mai 2006. Le Professeur, actuel chef de l’Etat du Mali, était où avec son parti ADEMA qui ont porté au pouvoir le général ATT en 2002 et 2007 ? Il ne faut pas se cacher derrière le mensonge car personne ne peut cacher le soleil avec sa main. M. Ibrahim Boubacar KEITA qu’on traîne aujourd’hui par terre l’avait dit en son temps. Il a dit que la question doit être traitée militairement et que si les Touaregs continuent sur cette voie, tous les regards des Maliens seront braqués sur eux. La confirmation est faite aujourd’hui. C’est le même Iyad que Dioncounda traite de responsable de tous les maux dans ce problème. Ag Bibi, Algabasse sont tous membres de l’Alliance du 23/05/2006. Ils sont tous élus ADEMA en 2007. Lorsque le chef de l’Etat le Professeur Dioncounda disait que «les barons de la drogue et du kidnapping seront vaincus», il s’accuse. Il était président de l’Assemblée nationale du Mali sous la période «Air cocaïne» de Tarkint. Mais un journal malien avait mentionné dans une de ses livraisons hebdomadaires qu’il y’avait 57 personnalités maliennes impliquées dans la drogue. Ce journal a fait la répartition des 57 personnes dont il y avait des ministres, des députés, des magistrats, des officiers, etc. Qu’est- ce que le président de l’’Assemblée d’alors avait entrepris ? Quelle réponse il a eu à apporter à maître Hassane Aly Bathily lorsqu’il a dit que ATT et le Professeur Dioncounda devaient être traduits en justice, l’un pour haute trahison et l’autre pour forfaiture ? Son discours pour demander l’intervention française, la nomination de Mr Diango Sissoko comme Premier ministre, la feuille de route du gouvernement de transition, le vote de l’Assemblée nationale de cette feuille de route, la proclamation de l’état d’urgence, tout ça est orchestré par Paris. C’est cela un coup d’Etat. Et un coup d’Etat qu’il soit militaire ou civil est le même. Tout le monde a vu en 2005, le soldat togolais qui a fui avec l’urne. Mais nous disons, ça n’engage que nous, un putsch militaire vaut mieux que ceux volent le contenu des urnes. Le Professeur Dioncouda n’est qu’une girouette. Et en tant qu’Africain, il est content d’avoir le dessus sur ses adversaires. L’intervention française au Mali nous rappelle celle des troupes soviétiques en Afghanistan en 1979-80. Iyad est responsable comme tous ceux qui l’ont protégé depuis la première rébellion des années 90.Quand le chef de l’Etat du Mali, le Professeur Dioncounda Traoré dit de discuter avec le MNLA, c’est une forfaiture. Quelles sont les valeurs des Maliens ? C’est le MNLA qui est parti cherché Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et il portera le chapeau. C’est le Mouvement pour l’unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO) et Ansar Eddine qui ont braqué  les armes sur les musulmans ; ils ont procédé à des amputations sans aucun droit car ils ne sont pas les représentants officiels du Mali et n’ont aucune légalité ni nationale et ni internationale. Voilà qu’ils ont souillé l’Islam par leur mauvais comportement. Aujourd’hui, notre pays est assis sur une poudrière. Il y a une divergence à peine voilée entre les leaders religieux. Le peuple malien doit faire beaucoup attention. Il ne faut pas faire l’amalgame ni sur le plan ethnique ni sur le plan religieux. Les partisans de la secte religieuse appelée «Alwakharij» qui ont rejoint les groupes terroristes, tout le monde les connait à Gao et dans le secteur d’Ansongo. Ce sont eux qui ont souillé  la sounnah à Gao par leur pratique anti islamique. Les femmes qui ont jeté leurs bourquas à l’arrivée des troupes maliennes et françaises, elles ont porté leurs bourquas par la force des armes, elles ne l’ont pas fait pour Dieu. Celles qui ont porté la bourqua pour Dieu, gardent toujours leurs bourquas. Nous avons même appris que les militaires français et le maire de Gao avaient en plus des cigarettes, jeté des bières aux jeunes de Gao. Mais cela n’a pas été photographié. Les hommes doivent se méfier de la perversité extrême. Ceux qui disent que Hollande est au paradis se trompent et ceux qui brandissent le drapeau français  à côté du drapeau malien se trompent. C’est eux qui continuent à souiller notre souveraineté. Si le chef de l’Etat nous ramène à une discussion avec le MNLA, c’est de nous ramener à la case départ. Il y a des choses qu’on cache au peuple malien. Les Maliens doivent se méfier de cette France pour ne pas amener une guerre civile dans notre pays. Toutes les zones de conflit où la France a eu à passer, elle n’a pas apporté une solution mais plutôt à créer d’autres problèmes. Mais chaque Etat a droit à défendre ses intérêts et sa survie. Le MNLA à Kidal, c’est un Etat à l’intérieur d’un Etat. Quelles sont les revendications des Touaregs que le gouvernement malien n’a pas pris en compte dont parle la France ? Nous sommes dans un Etat où la décentralisation est en marche et chaque citoyen a droit à la parole au moins et a la chance de choisir ses dirigeants. Les déclarations du chef de l’Etat nous montrent qu’il est content de sa victoire sur ses opposants. Il ne doit pas crier victoire. Selon nos analyses, son appel à la France ressemble à une revanche sur ses opposants. Les problèmes du Mali viennent de commencer. Il doit appeler à l’apaisement et à la véritable réconciliation nationale sans faire du rafistolage. En aucune manière, on ne peut faire une transition normale sans le quitus du peuple malien. Ce que la France a cherché au Soudan français depuis le vote de la Loi-  Cadre de Gaston Defferre en 1957, elle ne l’a pas eu avec le président Modibo Keïta, pas le président Moussa Traoré mais elle l’a eu avec ses «démocrates» qu’elle a installés au pouvoir en mars 1991. L’ambassadeur de Nicolas Sarkhozy, hérité par François Hollande a réalisé tous ses rêves au Mali. C’est lui qui taxait la presse malienne de non responsable après le coup d’Etat du 22 mars 2012. En conclusion, que les Maliens arrêtent de se faire justice pour ne pas tomber dans la guerre civile qui est très mauvaise. Il ne doit y avoir aucune négociation avec le MNLA qui n’a pas laissé son idée d’indépendance. Il doit répondre de ses actes. Si les forces africaines prennent le relais des forces françaises au Mali, les forces armées du Mali doivent faire beaucoup attention. Tous ces pays africains qui ont leurs forces au Mali, sont favorables aux thèses françaises sur le Nord. N’oubliez pas que Hissein Habré a chassé Goukouni Oueddeye et son GUNT (gouvernement national de transition du Tchad) en juin 1982 que par le truchement des forces africaines de l’OUA (Organisation de l’unité africaine). Ces forces de l’OUA étaient toutes composées des forces des pays favorables à Hissein Habré qui était soutenu par la France. Parmi ces pays africains, il y’ avait le Zaïre, le Sénégal et des observateurs de soldats algériens qui ont quitté par la suite. Il ne faut pas que le MNLA cherche à conquérir de nouveaux bastions et que les forces africaines ne viennent pas dire qu’elles ne sont pas là pour faire la guerre au MNLA laïc. Armée malienne, nous vous demandons vigilance. Vive le Mali. Yacouba ALIOU  

Quelle est votre réaction ?

Like Like 0
Je kiff pas Je kiff pas 0
Je kiff Je kiff 0
Drôle Drôle 0
Hmmm Hmmm 0
Triste Triste 0
Ouah Ouah 0