Banque malienne de solidarité :Qui en veut à Babaly Ba ?

24 Nov 2011 - 00:00
24 Nov 2011 - 20:44
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Depuis un certain moment, le PDG de la Banque Malienne de Solidarité (BMS) fait l’objet d’une intense cabale visant à mettre en cause sa gestion de l’institution. Quels sont les motifs de ce soudain acharnement ? Qui se cachent-ils derrière ces manœuvres ? Les réponses ne tarderont pas à tomber. N’est ce pas cynique de s’attaquer gratuitement à une institution dont les résultats se passent de tout commentaire. Résultats obtenus grâce au professionnalisme d’une équipe sous bonne gouvernance d’un banquier chevronné : Babaly Ba.

 Créée en 2002, la BMS était l’expression d’une volonté politique des plus hautes autorités du Mali afin de rendre accessibles les produits et services bancaires aux couches et aux zones les plus défavorisées en utilisant les IMF (Institutions de microfinances) comme levier pour améliorer le niveau de bancarisation du pays et le développement de la microfinance sur l’ensemble du territoire. Cette création est intervenue dans le contexte d’une plus grande ouverture de l’économie sur l’extérieur en vue d’une meilleure intégration dans l’espace économique régional et mondial.

Elle a été crée dans un  contexte  caractérisé  par un désengagement progressif de l’État des secteurs productifs en faveur des investisseurs privés ainsi que par une volonté politique de mettre en œuvre la Stratégie Nationale de Lutte contre la Pauvreté (SNLP), dont la BMS devait être le socle.
C’est ainsi qu’elle a été lancée par arrêté ministériel du 09 avril 2002, avec un capital social de 2 305 000 000 de FCFA. Grâce à la rigueur de sa gestion, au professionnalisme de Babaly et de son personnel, la BMS enregistre des résultats surprenant. Le dernier en date est celui du 03 mai 2011, où son capital a atteint un montant de 2 492 640 000 de FCFA, ce qui porte le montant total du Capital social à 10 075 000 000 de FCFA.

Malgré l’arrivée d’autres banques la BMS est restée imperturbable. La croissance de son portefeuille, la qualité de son réseau (couverture du territoire national de Kayes à Kidal) et l’évolution quasi-constante des chiffres clés de la banque depuis plusieurs années témoignent de la bonne santé de la BMS.

Bien qu’ayant des petits entrepreneurs et des micro-entreprises comme cible principale, la BMS mène aussi des activités bancaires classiques pouvant s’adresser à toutes les clientèles, y compris les grandes entreprises.

Dans le domaine de la création d’emploi, la BMS collabore avec l’APEJ, l’ANPE et le FARE, dans le cadre de sa mission principale de financement, de coordination, d’appui et d’accompagnement des actions des différents intervenants en matière de promotion des petites et micro entreprises ainsi que de l’auto emploi. Ses lignes de financements conjoints avec l’APEJ et l’accompagnement de l’ANPE se sont élevées à 3,13 milliards de Francs CFA au 31 décembre 2010.

Il convient de rappeler que le capital de la banque est détenu à 03,97 % par l’APEJ, à 03,12 % par l’ANPE et à 01,79 % par le FARE.

 En plus de ses treize agences déjà existantes et d’une représentation à Abidjan, la BMS vient de procéder, courant 2010, à l’ouverture de quatre nouvelles agences au Mali. Il s’agit de l’agence de Djélibougou et l’agence Ex-Imacy à Bamako, l’agence de Ségou et celle de Tombouctou à l’intérieur du Mali. Actuellement, elle vient d’ouvrir une agence à Sébénikoro et une autre est en voie d’ouverture à Baco-Djicoroni. La BMS a pour ambition d’être l’une des premières banques de proximité au Mali. Elle est déjà la première et l’unique banque au Mali présente au niveau de toutes les capitales régionales (Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao et Kidal) et du District de Bamako.

En plus de sa représentation de Côte d’Ivoire, la BMS va ouvrir, très prochainement, un bureau à Paris (France). Ceci dans le but de mieux répondre aux besoins d’un plus grand nombre de Maliens, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. À la date du 31 décembre 2010, la BMS SA disposait d’un effectif de cent soixante huit (168) salariés. Au 31 décembre 2010, le volume de crédits à la clientèle s’est chiffré à 72 629 millions de FCFA contre 52 573 de FCFA sur toute l’année 2009, soit une progression de 38 % par rapport à 2009. Sur la même période, le total bilan s’est porté à 139 755 millions de FCFA contre 106 967 millions de FCFA au 31 décembre 2009, soit une progression de 31 %.

La BMS-SA occupe la sixième place en termes de total bilan et de volume de crédits à la clientèle, sur un total de treize (13) banques et trois (03) établissements financiers. Quant au Produit Net Bancaire (PNB), il s’est chiffré à 8 744 millions de FCFA contre 7 245 millions de FCFA en 2009, soit une progression de 21 %. En termes de résultat net, la banque a réalisé 2 461 millions de FCFA en 2010 contre 2 242 millions de FCFA réalisé sur l’exercice 2009.

Cette cabale n’est donc pas liée à la gestion de Babaly. Il ne s’agit ni plus ni moins qu’une attaque lâche et gratuite.

Abdoulaye Niangaly

 

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