Mali: l'Afrique de l'Ouest accuse l'ex-junte pour l' "impasse"
[caption id="attachment_67408" align="alignleft" width="350" caption="Le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan, le 25 août 2011 à Abidjan © AFP"]
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L'Afrique de l'Ouest a constaté vendredi l'"impasse" du processus de transition au Mali et a accusé l'ex-junte d'être responsable de ce "blocage" et de faire preuve de "défiance" à l'égard des pays de la région.
"L'échec" des dernières discussions entre les ex-putschistes du 22 mars à Bamako et la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) "plonge le processus de transition dans une certaine impasse", a déclaré le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan, à l'ouverture d'un conseil des ministres de la Cédéao à Abidjan, centré sur la réforme de l'organisation régionale.
"La junte a elle-même créé" ce "blocage" et cherche à "dévoyer le processus politique enclenché par la Cédéao" depuis l'accord de sortie de crise du 6 avril, a affirmé le ministre, dont le pays dirige actuellement la Cédéao.
"Mue par un agenda autre, la junte malienne", qui n'est "pas en soi une entité légale et constitutionnelle reconnue", "exprime ouvertement son opposition au retour à l'ordre constitutionnel au Mali", a-t-il accusé.
"Jusqu'à quand la Cédéao pourra-t-elle laisser prospérer les actes de défiance de la junte malienne sans perdre sa crédibilité et son audience au plan régional et international?", a lancé M. Kablan.
Un nouveau sommet de ministres de l'organisation régionale, sur le Mali et la crise en Guinée-Bissau, est prévu samedi à Abidjan.
Le Burkina Faso, qui conduit la médiation dans la crise malienne, a indiqué jeudi que les discussions allaient reprendre "ce week-end" avec l'ex-junte, en plein blocage politique.
Les ex-putschistes gardent une forte influence et, bien qu'ayant accepté de rendre le pouvoir aux civils, s'opposent au maintien du président par intérim Dioncounda Traoré, investi le 12 avril, au-delà de 40 jours, soit le 22 mai.
Lundi, le chef de l'ex-junte, le capitaine Amadou Haya Sanogo, a prôné une "convention nationale" pour choisir le président de transition, idée rejetée par Dioncounda Traoré et la Cédéao, qui a réitéré jeudi des menaces de sanctions ciblées.
Le coup d'Etat du 22 mars a favorisé la chute du nord du Mali aux mains de groupes armés, notamment islamistes, coupant le pays en deux.
AFP
15:25 - 18/05/12

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doudoumoi g pens k on dos tur c pita sonogo la.NIQUE TA MER sanogo;TU A MI MALIBA DAS LA MRDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDD :mrgreen:13 ansRépondreLike (0)
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doudoumoi :mrgreen:13 ansRépondreLike (0)
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GermainLe Ministre Ivoirien a raison. Seul Diouncounda est konstitutionnel et doit commencer a taper sur la table. Il a jusqu'ici ete soit faible soit ignorant de la puissance que la konstitution lui confere. Sortir du cadre konstitutionnel c'est plunge dans laventure. C'est une des raisons de la longue guerre du Liberia. Rester dans le cadre legal est une des solutions pour la sortie de crise institutionnelle. La chienlit Ki s'installe a Bamako fait le nid des rebelles assassins, trafiquants de drogue. Diouncounda doit s'imposer. Il a tous les democrats Maliens et du monde derrière lui.13 ansRépondreLike (0)
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Le Capitaine SanoghoC'est toujourd interessant de voir certains intellectuels africains parler de la legalite'!La junte n'a jamais dit qu'elle etait une entite' legale reconnue par la consitution. La CEDEAO a deja oublie' qu'elle a encourage' le President ATT (qui representait l'entite' legale et reconnu par la constitution), a' demissionner. Cette meme CEDEAO a negocie' et signe' un accord avec la junte qui selon les termes de la meme CEDEAO, n'etait ni legale ni constitutionnelle. C'est par pragmatisme et realisme que la CEDEAO a accepte' de negocier et signer un accord avec la junte. Avec la prolongation du mandat du President par interim de la transition sans consulter la junte et en nous disant que la junte n'est legale ni constitutionnelle (seule la CEDEAO pense que nous sommes cons pour ne pas savoir ce "secret"); je pese mes mots en disant que la CEDEA EST DE MAUVAISE FOI!!! Let's hope that I am wrong! La CEDEAO doit savoir que le coup d'etat a eu lieu. L'action a ete' reconnue, accpte'e et encourage'e par des partis politiques, des parlementaires maliens, des membres influents de la societe' civile et par des maliennes et des maliens. La CEDEAO peut dire ce qu'elle veut mais ses nombreuses actions et ses nombreuses declarations constituent une reconnaissance de la junte. Les juristes vont tenter de nous dire la signification des mots mais ils doivent comprendre que pour nous autres...ignorants, nous ne parlons ni de legalite' ni de democratie. Nous faisons face a' une crise qui ne peut etre resolue que si nous ecoutons et respectons tous les acteurs. Si les dirigeants politiques maliens et la societe' civile malienne peuvent faire le deplacement de Ouagadougou pour parler des...affaires internes maliennes; je ne vois pas comment ces memes personnes peuvent refuser de tenir une conference a' Bamako pour discuter et avoir des solutions aux problemes maliens! Ce qui se passe est honteux, triste et dangereux pour le Mali. Les autres n'ont meme plus besoins de mobiliser leurs services d'espionnage pour savoir ce qui se passe au Mali pour des raisons evidentes. POUR DES RAISONS D'HONNEUR, DE DIGNITE', DE SOUVERAINETE' ET DE SECURITE', LES MALIENNES ET LES MALIENS DOIVENT ETRE LES SEULS A' CHOISIR LEUR PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE! Je conseillerais a' Sanogo les points suivants: 1- Negocier le depart de Djoncounda. S'il tient a' rester, exiger un droit de veto sur toutes les decisions du President de la republique et celles du Premier Ministre. 2- Si aucun accord n'est trouve' d'ici la fin des 40 jours, n'arretez personne. Vous pouvez laisser Djoncounda la' ou' il est avec son titre mais...IGNOREZ LE! L'autre option serait de laisser la Presidence vacante jsuqu'a' l'election du nouveau president. Preparez votre candidature! A CE POINT-CI,CE SONT BIEN LES VIEUX POLITICIENS CORROMPUS QUI SONT LE PROBLEME ET NON SANOGO!!! MES AMIS DE LA CEDEAO,VOTRE ACCORD CADRE QUE VOUS AVEZ SIGNE' AVEC LA JUNTE QUE VOUS QUALIFIEZ AUJOURD'HUI D'ILLEGALE, N'EST PAS PLUS IMPORTANT QUE LA CONSTITUTION DU MALI! SOYONS SAGES, PRAGMATIQUES ET REALISTES!!!!13 ansRépondreLike (0)
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dadicapitaine, tu as raison sur la ligne, parlons légalité, alassane ouatara est arrivé au pouvoir de la meme manière que la junte, mais pire,il est perpetré par le colon français pour le mettre là, ce gars est entrain de ceder tout ce qui doit etre heritage économique de la june génération à ses bienfaiteurs qu'est la fameuse france, blaise compaoré a eu le pouvoir par le meme canal, mais pir, en faisant de nombreuses pertes de vies humains y compris son ami et fidèl compagnon de longue date thomas sankara et cela avec le soutien et la benediction de cette meme france, ce MR tripatouille à chaque élection la soit disante constitution à sa guise, pas de probleme de légalité, qu'est ce que ces gens et leur soit disant envoyé et leur sales juristes peuvent venir nous apprendre ici au Mali, comme si nous sommes des ignorants, nous n'avons pas de juristes, ils sont les seigneurs donneurs de leçons aux maliens, si les ivoiriens et les burkinabe sont dociles à votre endroit détrompé vous, aller apprendre des leçons auprès de votre complice de général en cabale, il est mieux placé pour vous dire ou vos comportement d'arrongance et d'injustice et de traitrise envers os pays et toutes l'afrique entière vous menera sans doute. ENCORE UNE FOI, cela ne marchera jamais avec les maliens, donc arreter vos diffamation sur la radio (RFI)de votre bienfaiteur sur la junte ou note pays, intégrer dans vos caboches la réalité du terrain, les maliens ne peuvent pas dire non à un clan et un régime t vous venez vous pavaner ici pour nous dire que votre bandes de réprésentant locaux l'ADEMA et son président soit le meilleur pour consolider otre bandes de dirigéants insouciants espions des occidentaux parmi nous; MRS, je veux vous faire comprendre qu'un mediateur n'est pas partie, il aide simplement les parties à saccrder sur une solution, voilà ce qui est légal et legitm à traver toutes les frontières mondiales.Et ce qui est illégal et insultant vis à vis du peuple malien 'est de venir nous imposer un nom et appuyé cela 'une plus grande injure en amenant des juristes avec vous, aallez vous faire voir ailleurs, nous ne voulons plus vous sentir chez nous, et vos envoyés sont déjà entrain de s'éterniser au Mali pas pour négocier, mais faire la fete en compagnie des belles nanas, voilà vos préocupations chers gars de la cdeao13 ansLike (0)
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ONGOIBAMon cher,stp arrête tes conneries ,tout être humain mérite la dignité,tu t'inscris en faut en croyant que les parlementaire maliens et la cédéao ont reconnu l'égalité de la junte;ce coup d'Etat ,c'est comme une eau versée,donc irrécuperable!mais n'empêche il ne sera jamais validé,ok? -Tu parles de ta dignité alors que tu n'es pas aussi digne les nos frères et soeurs des régions occuppées -Tu parles de la souverainté du Mali du face à la cédéao et la communauté internationale;depuis quand le Mali est souverain?-il me semble que tu ignores encore le sens de la souverainté!13 ansLike (0)
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moussablenTu as raison sur toute la ligne.13 ansLike (0)
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KONARE BoubakarIl faut un peu penser à nos frères du nord et aux maliens en génerale pour éviter de faire des beaux paroles à la télé et de ne pas faire la guerre de pouvoir.s'il vous plait MrSANOGO il faut pas que tu soit aveugler du pouvir accepter de négocier avec DIONKOUDA POUR LE MALIBA cette foi-ci. également à cause de nous les jeunnes diplommés sans emploi. merci.boubakar konaré13 ansRépondreLike (0)
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Le Capitaine SanoghoCe sont les vieux politiciens qui doivent quitter la scene! DO KERA! AMBE' SEGUEN'NA! OUKATA KABO ANKOUNA ANKA HERA SORO!!! IN'FA FILANW DE' YOUYE', OUKA YAFA M'MA!!! Nous les remercions pour tout ce qu'ils ont fait mais ils doivent quitter la scene politique pourque le Mali puisse respirer!!! IL Y A DES MILLIERS DES JEUNES CADRES AU MALI QUI PEUVENT DIRIGER!!!!! IL FAUT QU'ON LEUR DONNE L'OPPORTUNITE' DE DIRIGER ET GERER DE LEUR PAYS. C'EST BIEN DE LEUR AVENIR QUE NOUS SOMMES ENTRAIN DE DISCUTER!!!13 ansLike (0)
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KassinLa transition politique au Mali et la constitution du 25 février 1992: l'intrus et les violations de droit. Le peuple souverain du Mali s'est doté d'une loi fondamentale qui stipule dans son préambule qu'il "....affirme sa volonté de préserver et de renforcer les acquis démocratiques de la révolution du 26 mars 1991..." Dans son article 26 cette loi fondamentale dit que "la souveraineté nationale appartient au peuple tout entier qui l'exerce par ses représentants et par voie de referendum. Aucune fraction du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice". Par ailleurs l'article 25 cite les institutions de la république du Mali qui sont au nombre de 8: -le président de la république, -le gouvernement, -l'assemblée nationale, -la cour suprême, -la cour constitutionnelle, -la haute cour de justice, -le haut conseil des collectivités territoriales et -le conseil économique et social. Dans son article 62, "les députés bénéficient de l'immunité parlementaire". Pour l'article 121, "les fondements de tout pouvoir en république du Mali réside dans la constitution..... .....Tout coup d'état ou putsch est un crime imprescriptible contre le peuple malien". Mes chers amis, si réellement nous sommes régit par la constitution du 25 février 1992, tous les membres du CNRDRE doivent passer devant la justice malienne pour "crime imprescriptible contre le peuple malien" si jamais le président Dioncounda ne promulgue pas la loi (article 40 de la constitution) qui les amnistie pour le coup d'état du 22 mars 2012. Leur première violation de la constitution malienne. Et en matière pénale, la complicité de crime est passible de poursuites judiciaires tout comme l'auteur principal du crime. En arrêtant arbitrairement des honorables députés, représentants du peuple souverain à l'assemblée nationale du Mali, qui sont pourtant protégés par l'immunité parlementaire (article 62 de la constitution), le CNRDRE et ses membres ont encore violé notre loi fondamentale. N'étant pas une institution de la république (article 25 de la constitution), le CNRDRE ni aucun de ses membres, ne peut, du point de vue du droit malien, exercer aucun pouvoir en république du Mali, car selon l'article 121 de notre constitution, "les fondements du pouvoir résident dans la constitution". Et l'article 30 fait état d'élection au "suffrage universel direct" pour devenir président de la république du Mali. Du moment où le CNRDRE n'est mentionné nulle part dans cette constitution, il n'a aucun droit pour exercer aucun pouvoir en république du Mali, puis qu'il n'est élu nulle part en république du Mali. Par ailleurs, le CNRDRE ni aucun de ses membres, n'étant ni représentant élu du peuple souverain du Mali, ni une instance nommée par un quelconque pouvoir constitutionnel (exécutif, législatif et judiciaire), ils ne peuvent, du point de vue du droit malien, organiser aucune convention (soit-elle nationale, régionale ou katoise) ou tout autre attroupement (à caractère politique, civil ou militaire) qui sera de nature à décider de l'avenir politique de la république souveraine du Mali. Le CNRDRE ou un de ses membres ne saurait s'attribuer l'exercice de la souveraineté du peuple malien comme le précise l'article 26 de notre constitution. A moins que l'intrus ne veuille récidiver, perpétuellement, dans la violation de notre loi fondamentale, je ne vois pas mes chers amis, comment et pourquoi le président Dioncounda (dont la désignation est clairement définie dans l'article 36 de la constitution, qui précise un délai de 40 jours pour les élections, mais ne délimite pas l'intérim en cas de non élection dans ce délai) doit troquer sa présidence de la république du Mali, pendant notre transition politique, contre une convention anticonstitutionnelle d'une entité illégale qu'est le CNRDRE et qui croule sous le poids d'"un crime imprescriptible contre le peuple malien". Mes chers amis, l'avantage du droit, c'est qu'il est clair, limpide et net, en fait, pour ceux qui se soucient du droit. Et pourtant cela devrait être le cas pour tous les citoyens car nul n'est sensé ignorer la loi.13 ansRépondreLike (0)