La chasse aux évadés de la gendarmerie du camp I se poursuit : Les deux Capitaines accusés de tentative de putsch appréhendés à Sénou et à Nioro du Sahel

16 Octobreober 2015 - 00:04
16 Octobreober 2015 - 00:04
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[caption id="attachment_201767" align="alignleft" width="310"] l'ex- DG de la gendarmerie Mody Berete (capture image) l'ex- DG de la gendarmerie Mody Berete (capture image)[/caption] Le Directeur de la Gendarmerie Nationale  avait 48 Heures pour appréhender les fugitifs. Il a presque relevé le défi. Mais ce n’était pas gagné d’avance.   A l’heure actuelle, tous les fugitifs  ont été localisés et cinq au moins,  appréhendés en différents endroits (Kati, Diéma...). Les deux dernières arrestations ont respectivement lieu mardi dernier à Sénou et hier mercredi à Nioro du Sahel, plus précisément dans la localité de Kayémé. C’est une équipe dirigée par le chef d’escadron Salif Mallé dont le véhicule a été enlevé par les fugitifs au moment de leur évasion, qui a mené l’opération de Nioro du Sahel. Après plusieurs heures de jeu de cache-cache, ils ont pu mettre la main sur le Capitaine Yacouba Kodio, préalablement instructeur à l’EMIA de Koulikoro. Les recherches se poursuivent dans le même secteur. Mardi dans la matinée, un autre fugitif a été signalé au niveau du poste de Sénou à la sortie Sud de la ville.   Il s’agirait selon les témoignages recueillis sur place,  d’un Capitaine (ils sont les deux gradés du groupe, à savoir, Mamadou  Alassane Maïga dit Gaucher, préalablement en service à la Direction Centrale des services de transmission des Armées et Yacouba Kodio). En plus de l’Elève Inspecteur Souleymane Doukara, ils sont accusés de tentative de putsch en Juillet 2015. Il nous revient que le fugitif en question (celui de Sénou) s’était caché dans un maquis (espace de loisir) tout près du poste. Très tôt le matin mardi, les éléments  du PIGN, armés jusqu’aux dents  ont entièrement bouclé la zone dans un rayon de 100 mètres non sans créer quelque frayeur aux populations locales. Cette première  disposition n’a rien  donné, il fallait un mandat pour la perquisition des maisons situées dans ce rayon. C’est finalement aux  environs de 11 heures que le mandat arriva…, avec du renfort. Mais comme s’il les avait sentis venir, Le fugitif tenta de changer de loge en escaladant  le mur du maquis en question. C’était sans compter sur la vigilance  des gendarmes qui l’ont cueilli. On imagine le bonheur du Directeur de la Gendarmerie suite à ces deux arrestations. Lui qui n’avait que 48 Heures. B.S. Diarra  

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