Kati : Pour exiger la libération de Amadou Haya Sanogo et autres … Des militaires marchent nuitamment et menacent de prendre les armes

[caption id="attachment_74559" align="aligncenter" width="600"] Le QG de la Junte a Kati (photo: AP Archves)[/caption] En prélude à la marche de protestation des organisations de défense des droits l’Homme contre la libération du président du Tribunal Islamique de Tombouctou, des militaires et parents de militaires de Kati ont procédé à une marche nocturne dans la nuit du vendredi au Samedi. Ils exigent la libération de tous les prisonniers militaires.   C’est entre 00 heure et 03 heures du matin que les manifestants ont entamé leur marche. Ont également pris part à la marche des parents (femmes et enfants de militaires). Ils ont menacé de s’emparer des armes au besoin.   C’est la récente libération du jihadiste Ould Houka Houka et d’autres en instance qui expliquerait la décision. Dans le cadre des négociations en cours que le gouvernement a procédé à la libération des présumés criminels de guerre dont le président du Tribunal Islamique de Tombouctou, celui-là même qui ordonnait les amputations et autres sévices corporels au moment de l’occupation.   Libérer donc ce dernier et maintenir les putschistes en détention serait l’injustice de trop ont estimé les marcheurs de Kati. Ils prévoient d’autres actions et de hauts gradés seraient impliqués. Des officiers, déjà sous contrôle judiciaire dans le cadre de l’affaire des militaires disparus et dont le dossier est actuellement en instance au niveau du juge Instructeur Yaya Karembé. Ce dernier est justement de retour de son voyage de deux semaines aux Etats-Unis. Cette autre affaire risque bien de lui être confiée.   Rappelons, en tout état de cause, que la marche initiée hier lundi par les organisations de défense des Droits de l’Homme dont AMNESTY INTERNATIONAL a été reportée. Les organisateurs seront plutôt en conclave aujourd’hui.   B.S. Diarra