3ème Congrès ordinaire de la convention sociale DEMOCRATE (CDS) : Mamadou B Sangaré, investit candidat

21 Mar 2012 - 00:03
21 Mar 2012 - 01:10
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La salle de conférence de la Bibliothèque Nationale de Bamako a servi de cadre ce week-end, à l'ouverture des travaux des 3èmes assises du parti de la Convention Sociale Démocrate (CDS) MOGOTIGUIYA. C'était sous la présidence du président du Parti, Mamadou Bakary Sangaré dit "Blaise". En présence du secrétaire général sortant, Seydou Togo, et les membres du Bureau Politique National du CDS, des délégués des sections venus d'un peu partout de toutes les régions du Mali, sauf la région de Kidal pour raison de sécurité et des partis amis (URD, MPR…) et des sympathisants, amis, qui ont pris part à cette rencontre incontournable dans la vie du Parti. Ce 3ème congrès ordinaire du CDS Mogotiguiya était une occasion pour le parti, de relire les textes fondamentaux du parti, pour les adapter aux réalités du moment et de choisir un candidat représentant le parti à l'élection présidentielle d'Avril 2012. Enfin de procéder au renouvellement du Bureau Politique National (BPN) à cause du décès et de la fuite de certains militants vers d'autres cieux. Selon le secrétaire général sortant, Seydou Togo, qui n'a pas manqué de rappeler aux congressistes, dans son discours de bienvenue, que "ces 3èmes assises viennent après TABACORO en 1996, SIKASSO EN 2002, YANFOLILA en 2006, et, ces samedi 17 et dimanche 18 MARS 2012, seront gravés dans la mémoire de la CDS. Et ces journées doivent être des journées de remise en question, de réflexion, de correction et de rebond". Quant au président du parti, Mamadou Bakary Sangaré dit "Blaise", qui soulignera dans son discours d'ouverture qu'"au regard de la gravité de la situation, de la mémoire des victimes de cet égarement sur notre territoire je vous demande d'observer une minute de silence à la mémoire de ces disparus". Et il a rappelé que le parti de la convention sociale et démocratie a été créé le 7 janvier 1996 à TABAKORO, où des femmes et des hommes en sa constituante, se sont jurés "fidélité" ; et cela, pour que les sacrifices consentis pour l'avènement d'une ère nouvelle et démocratique ne soient pas vains. Il suggérera de "combattre les déviations, les travers et les vices qui s'installent déjà dans notre fonctionnement démocratique en faisant un "pied de nez", au sens péjoratif du mot, au jeu politique". "Nous, à la C.D.S-MOGOTIGUIYA, rien que sur le concept de notre label, nous nous voulons doctrinaire de l'orthodoxie démocratique à savoir : incarner ses valeurs dans la personnalité, dans les paroles et par des actes dont le peuple dont nous sommes issus serait fier de ne pas nous voir accéder au pouvoir par la fenêtre des petites combines, mais par la grande porte de la légitimité, en proportion des voix engrangées au fil des élections". Poursuivant toujours, M. Sangaré en a encore appelé aux participants en les alertant sur l'état des lieux de notre système démocratique, à la veille des élections générales de 2012. Il ajoutera que : "Comment n'avons-nous pas su intégrer cela, qu'au lieu de vouloir se faire valoir par des discours de bonne intention, de bonne étoffe et de bon ton, agréables à l'ouïe du surveillant occidental et de l'opinion internationale, mais qu'il faut que nos mots, nos adresses aient une prise effective dans la conscience sociale, qu'en parlant vrai et simple, plus que des théories, que nos populations fassent d'abord référence à des critères qui soient tangibles, déterminants et surtout bien de chez nous. Comme le courage, la vérité, l'abnégation, la loyauté, l'honnêteté…" Dans la même lancée, il affirmera que "dans la pratique, le sacro-saint principe de la démocratie représentative, liant le mandant au mandat, fut allègrement violé, et l'électeur a très souvent constaté que les gouvernants ne représentaient pas l'expression  de son vote, que l'appât du pouvoir et l'ivresse d'y rester, ont inspiré de nouveaux modes d'y accéder tel que l'indépendance en politique et/ou le nomadisme politique en cours de législature. Alors, tous les cas de figures firent leur apparition avec leurs corollaires actuels : la versatilité et la facilité pour des saisonniers en politique d'une part, et l'incompréhension et la défiance des électeurs de l'autre". "Et l'on s'étonne que le taux de participation reste désespérément bas. Alors quand se pointent les grands rendez-vous électoraux, l'électeur dubitatif, s'abstient et passe à son quotidien". En effet, engagé qu'il est, M. Mamadou B Sangaré, a été investit candidat de la CDS. Il s'éprouve à l'échelle de seize (16) années d'existence, et le parti a suffisamment fait la preuve de sa crédibilité et de sa  solidité. "Mais nous à la C.D.S-MOGOTIGUIYA, dira-t-il -, même en ayant vécu la position de députés non inscrits et installés dans les couloirs de l'Assemblée Nationale, nous avons survécu" (SIC) Ainsi donc, "nous sommes le seul parti politique à remplir les critères de légalité et de légitimité, à être blanc de toute relation gouvernementale et de compromission politicienne ; et nous revendiquons haut et fort d'être l'alternative". Après, ce fut l'intervention des partis comme l'URD, MPR etc., qui tous ont apporté leur soutien à la CDS ALPHA C. SOW

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